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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 22.1867

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Nr. 5
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Darcel, Alfred: De l'émaillerie, [2], Emaux cloisonnés
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https://doi.org/10.11588/diglit.19883#0456

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DE L’ÉMAILLERIE.

Zj33

otto dvx. La Mathilde dont il s’agit ici est fille de Ludolph, fils aîné de
Othon II, et abbesse d’Essen de 974 à 1013. L’Othon est son frère, duc
de Souabe de 973 à 982.

Sur la seconde plaque, une abbesse offre également une croix, qui
est celle que cet émail décore, à la Vierge portant l’enfant Jésus sur
ses genoux. L’inscription mathild(is) abatti(ssa) désigne la même
Mathilde.

Enfin une troisième croix, qui porte sur sa tranche, en argent
repoussé, le nom de Théophanie, petite-fille de l’impératrice du même
nom et abbesse d’Essen de 1041 à 1054, est ornée d’émaux faits pour la
croix qu’ils décorent, et représentant les quatre symboles évangéliques
ainsi que de simples ornements 1.

ÉMAIL CLOISONNÉ ALLEMAND.

(Trésor d’Essen.)

Il y a de grandes différences dans l’exécution de ces émaux. Le
premier dénote un ouvrier habile, tel que devait être un artiste byzantin
travaillant pour une princesse. Le second est d’une exécution maladroite et
pourrait bien être l’œuvre de quelque ouvrier allemand voulant s’as-
treindre à une pratique nouvelle pour imiter peut-être le précédent

1. Alfred Darcel, les Arls industriels du moyen âge en Allemagne. Rapport au
ministre de l’instruction publique sur l’exposition de Vienne. — Croix d’Essen,
p. 24.

XXII.

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