CHATEAU DE SAINT-ROCH
i.
Héritier d’un passé qu’il allait rajeunir, le
xvie siècle trouva fort répandu le goût des inté-
rieurs d’appartements ornés avec recherche.
Les grands seigneurs, les hauts bourgeois habi-
taient déjà des logis où rien n’avait été épargné
pour les embellir, en décors, meubles et ten-
tures. Mais ce goût se développa considérable-
ment sous la Renaissance et se raffina au contact
de types nouveaux ou retrouvés. En puisant un
surcroît de vigueur à des sources plus pures, à
mesure que le souvenir de l’antiquité se réveil-
lait satisfaisant l’intelligence et la curiosité,
l’art inspira à ceux qui le pratiquèrent à tous
les degrés, architectes, dessinateurs, appareil-
leurs, tailleurs de pierres, ornemanistes, sculp-
teurs ou peintres, le soin vigilant, le respect
scrupuleux des formules remises en honneur
i.
Héritier d’un passé qu’il allait rajeunir, le
xvie siècle trouva fort répandu le goût des inté-
rieurs d’appartements ornés avec recherche.
Les grands seigneurs, les hauts bourgeois habi-
taient déjà des logis où rien n’avait été épargné
pour les embellir, en décors, meubles et ten-
tures. Mais ce goût se développa considérable-
ment sous la Renaissance et se raffina au contact
de types nouveaux ou retrouvés. En puisant un
surcroît de vigueur à des sources plus pures, à
mesure que le souvenir de l’antiquité se réveil-
lait satisfaisant l’intelligence et la curiosité,
l’art inspira à ceux qui le pratiquèrent à tous
les degrés, architectes, dessinateurs, appareil-
leurs, tailleurs de pierres, ornemanistes, sculp-
teurs ou peintres, le soin vigilant, le respect
scrupuleux des formules remises en honneur