QUELQUES NOTES NOUVELLES
JAGOPO DE BARBARIS
DIT LE MAÎTRE AU CADUCEE
Il y a dix ans, lorsque nous insérions dans
la Gazette des Beaux-Arts1 le résultat de nos
recherches sur la vie et les œuvres de Jacopo de
Barbaris, nous pensions n’avoir plus à revenir
sur cet artiste ; mais qui peut se flatter d’avoir
épuisé un sujet d’érudition? On croit avoir con-
sulté tous les ouvrages, feuilleté tous les cartons
susceptibles de fournir un renseignement, et,
confiant, on donne son manuscrit à l’imprimeur ;
puis, un beau matin, une trouvaille vous fait
regretter l’impression d’un travail que l’on con-
sidérait comme complet. Ce mécompte, nous
venons de l’éprouver nous-même à propos de
Jacopo de Barbaris dit le Maître au caducée.
Quelques mois après la publication de nos
notes sur ce peintre-graveur, nous rencontrions,
parmi des estampes récemment apportées d’Angleterre, une épreuve
de nielle qui piqua assez notre curiosité pour nous décider à l’acheter.
Notre premier soin, en rentrant dans notre cabinet, fut d’ouvrir nos
cartons des xve et xvie siècles, et par la confrontation de ce nielle
avec les estampes de Jacopo de Barbaris nous ne tardions pas à acqué-
rir la certitude que nous avions entre les mains une pièce non i.
i. Voir t. XI, p. 311 et 445. _
JAGOPO DE BARBARIS
DIT LE MAÎTRE AU CADUCEE
Il y a dix ans, lorsque nous insérions dans
la Gazette des Beaux-Arts1 le résultat de nos
recherches sur la vie et les œuvres de Jacopo de
Barbaris, nous pensions n’avoir plus à revenir
sur cet artiste ; mais qui peut se flatter d’avoir
épuisé un sujet d’érudition? On croit avoir con-
sulté tous les ouvrages, feuilleté tous les cartons
susceptibles de fournir un renseignement, et,
confiant, on donne son manuscrit à l’imprimeur ;
puis, un beau matin, une trouvaille vous fait
regretter l’impression d’un travail que l’on con-
sidérait comme complet. Ce mécompte, nous
venons de l’éprouver nous-même à propos de
Jacopo de Barbaris dit le Maître au caducée.
Quelques mois après la publication de nos
notes sur ce peintre-graveur, nous rencontrions,
parmi des estampes récemment apportées d’Angleterre, une épreuve
de nielle qui piqua assez notre curiosité pour nous décider à l’acheter.
Notre premier soin, en rentrant dans notre cabinet, fut d’ouvrir nos
cartons des xve et xvie siècles, et par la confrontation de ce nielle
avec les estampes de Jacopo de Barbaris nous ne tardions pas à acqué-
rir la certitude que nous avions entre les mains une pièce non i.
i. Voir t. XI, p. 311 et 445. _