VASES PEINTS DE LA GRÈGE PROPRE
La Gazette des Beaux-Arts a donné il y a
quelques années1, au moment où fût apportée
en France la collection Campana, une suite
d’études sur les vases peints due à un des
savants qui font autorité en ces matières. Col-
laborateur de Panofka et de Charles Lenor-
mant, ami de Gerhard et d’Otto Jahn, assez
heureux pour avoir vu pièce par pièce la plu-
part des musées de l’Europe et nombre de col-
lections importantes qui sont souvent passées
par ses mains pour qu’il en fît le catalogue,
M. le baron de Witte est arrivé depuis long-
temps à cette sûreté de connaissances qui fait
qu’on ne saurait être en désaccord avec lui
sans éprouver de vifs scrupules. L’exposé qu’il
a donné dans ce recueil même de la science des
vases marquait donc aussi exactement qu’il
était possible de le faire l’état de ces études
à la date récente où il écrivait.
Les vases qu’on trouve en Italie sont bien connus; ceux qui ont été
conservés par les nécropoles de la Grèce le sont a peine. Les céramiques
des colonies ont fait l’objet de nombreux travaux; celles des métropoles,
si on excepte les ouvrages de Stackelberg, de M. Conze et quelques mé-
moires, n’ont été que rarement étudiées. Pour comprendre combien elles
1. 1862-1865, articles réunis en un volume sous ce titre : Éludes sur les vases
peints, Paris, 1863.
La Gazette des Beaux-Arts a donné il y a
quelques années1, au moment où fût apportée
en France la collection Campana, une suite
d’études sur les vases peints due à un des
savants qui font autorité en ces matières. Col-
laborateur de Panofka et de Charles Lenor-
mant, ami de Gerhard et d’Otto Jahn, assez
heureux pour avoir vu pièce par pièce la plu-
part des musées de l’Europe et nombre de col-
lections importantes qui sont souvent passées
par ses mains pour qu’il en fît le catalogue,
M. le baron de Witte est arrivé depuis long-
temps à cette sûreté de connaissances qui fait
qu’on ne saurait être en désaccord avec lui
sans éprouver de vifs scrupules. L’exposé qu’il
a donné dans ce recueil même de la science des
vases marquait donc aussi exactement qu’il
était possible de le faire l’état de ces études
à la date récente où il écrivait.
Les vases qu’on trouve en Italie sont bien connus; ceux qui ont été
conservés par les nécropoles de la Grèce le sont a peine. Les céramiques
des colonies ont fait l’objet de nombreux travaux; celles des métropoles,
si on excepte les ouvrages de Stackelberg, de M. Conze et quelques mé-
moires, n’ont été que rarement étudiées. Pour comprendre combien elles
1. 1862-1865, articles réunis en un volume sous ce titre : Éludes sur les vases
peints, Paris, 1863.