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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 8.1873

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Nr. 3
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Montrosier, Eugène: L' art en Angleterre: exposition de L'Académie Royale en 1873
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https://doi.org/10.11588/diglit.21410#0258

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L’ART EN ANGLETERRE

EXPOSITION DE L’ACADÉMIE ROYALE EN -1873

I.

a Société, tlie Royal Academy, est
installée clans un bâtiment qu’elle a
fait construire de ses propres deniers.
La reine avait offert un palais aux
membres de l’Académie qui, très-cour-
toisement, ont décliné l’honneur, pré-
férant être, de même que le charbon-
nier, maîtres en leur maison. De cette
manière aucune gêne, aucune entrave,
nul contrôle. Les différends, s’il en
existe, se traitent en famille, les diffi-
cultés se tranchent à huis clos. L’Académie royale ne compte que qua-
rante membres effectifs et vingt membres suppléants. Nous croyons que
depuis un certain temps les droits des uns et des autres sont égaux, et
que le seul privilège des membres anciens se manifeste par 1 envoi d’un
nombre plus considérable de tableaux.

A part la facilité d’exposer ses œuvres et de les vendre, le socié-
taire ne réalise aucun bénéfice immédiat, ne participe à aucune réparti-
tion de son vivant. C’est seulement après sa mort, et s’il laisse une
veuve ou des enfants, que l’action prévoyante de l’Académie se fait sen-
tir sous forme de pensions, qui atteignent un chiffre très-sérieux.

Le peuple anglais encourage l’Académie royale précisément parce
qu’elle est une émanation de l’initiative privée.
 
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