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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 8.1873

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Nr. 6
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Demay, Germain: Les sceaux du Moyen Âge, 2: étude sur la collection des archives nationales
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https://doi.org/10.11588/diglit.21410#0565

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LES SCEAUX DU MOYEN AGE

ÉTUDE SUR LA COLLECTION DES ARCHIVES NATIONALES'

II.

FORME DES SCEAUX.

LEUR DIMENSION.

es sceaux ont deux formes principales bien tran-
chées : la forme ronde et celle dite en ogive. Disons
tout de suite, pour bien déterminer leur seconde
manière d’être, que la figure géométrique du sceau
dit en ogive est celle obtenue par l’intersection de deux
circonférences égales.

A la forme ronde et à l’ogive il faut ajouter les suivantes,
en observant que les premières sont les plus fréquemment
employées :

L’ovale, la forme en écu, la polygonale, la forme en
losange; il y a aussi des sceaux en étoile, en trèfle, feston-

nés, carrés, rectangulaires, en poire.

Sceaux ronds. — Les plus anciens types conservés aux Archives de
l’Empire, les sceaux des Mérovingiens, sont ronds. Cette forme, aban-
donnée par les Carlovingiens, a été reprise et conservée par les rois de
la troisième race, à l’exception de Robert. Les papes, les rois étrangers,
les grands feudataires : dauphins, ducs, comtes et marquis, les cheva-
liers, les villes, l’ont adoptée. Les premiers sceaux ecclésiastiques étaient

Voir Gazelle des Beaux-Arts, 2e période, t. VIII, p. 337.
 
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