Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (2.Pér. 27.1883)

LES MÉDAILLEURS DE LA RENAISSANCE.

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maître et par le caractère de mâle beauté qu’il avait donné aux traits du
modèle. *11 eût été impossible de faire mieux, dangereux de faire autre-
ment. Notons cependant cette différence que les cheveux de Lionel sont
entièrement crépus sur les portraits duPisan, tandis que sur ceux de Niccolè
et d’Amadio ils sont lissés et séparés au sommet de la tête. Quant à un

SAINT MAUREL ET SAINT GEORGES.

(Figures de bronze par Niccolô Baroncelli, à Ferrare.)

troisième Lionel (n° 3 du fascicule), l’avers est bien d’Amadio et de tout
point semblable à celui de la précédente médaille ; mais le revers, une
Léda avec le cygne amoureux, est une œuvre du xvi° siècle, qui n’a
aucun rapport avec l’avers auquel on l’a accolée.

Du même Amadio, une médaille de Borso d’Este, dont le modèle es
évidemment un des deux dessins du Pisan venus dans le volume Vallardi,
au musée du Louvre. Le bronze, sur lequel Borso, né en 1A13, paraît âgé
d’environ trente ans, aurait été exécuté vers JAAA, année où le Pisan