LES
ANCIENNES TOILES PEINTES ET IMPRIMÉES
A L’EXPOSITION DE L’UNION CENTRALE
l nous reste à parler des anciennes toiles
peintes ou imprimées qui figuraient à l’Ex-
position de f Union centrale.
L’emploi de la toile peinte ou imprimée
doit remonter aux origines mêmes du
tissu; quelques fragments d’étoffes ainsi
décorées ont été découverts dans des sar-
cophages, où ils entouraient des momies
égyptiennes. Pour des époques aussi re-
culées, la distinction n’est pas toujours
possible à établir entre le travail du
pinceau et celui de l’impression.
En Grèce et dans l’ancienne Rome, les iodes peintes ou imprimées de
l’Inde étaient déjà recherchées ; elles portaient le nom d’Othonia et de
Sindones, et le prix que l’on y attachait était tel, qu’au début elles servirent
de vêtement aux dieux.
Hérodote, Strabon, Amen signalent l’emploi des toiles peintes fabri-
quées dans l’Inde antérieurement à Alexandre.
Les descriptions d’Apulée et de Claudien mentionnent également la
diversité des animaux imaginaires qui ornaient les tissus indiens.
En Chine, les étoffes imprimées existaient aune époque très reculée ;
nous avons rencontré, au musée industriel de Lyon, un tissu de damas de
soie imprimé dont le dessin représente des mandarins et des oiseaux
symboliques, notamment le fong-hoang. Cette étoffe entourait une 1
1. Vov. Gazette des Beaux-Arts, 2e période, t. XXVII, p. 61.
ANCIENNES TOILES PEINTES ET IMPRIMÉES
A L’EXPOSITION DE L’UNION CENTRALE
l nous reste à parler des anciennes toiles
peintes ou imprimées qui figuraient à l’Ex-
position de f Union centrale.
L’emploi de la toile peinte ou imprimée
doit remonter aux origines mêmes du
tissu; quelques fragments d’étoffes ainsi
décorées ont été découverts dans des sar-
cophages, où ils entouraient des momies
égyptiennes. Pour des époques aussi re-
culées, la distinction n’est pas toujours
possible à établir entre le travail du
pinceau et celui de l’impression.
En Grèce et dans l’ancienne Rome, les iodes peintes ou imprimées de
l’Inde étaient déjà recherchées ; elles portaient le nom d’Othonia et de
Sindones, et le prix que l’on y attachait était tel, qu’au début elles servirent
de vêtement aux dieux.
Hérodote, Strabon, Amen signalent l’emploi des toiles peintes fabri-
quées dans l’Inde antérieurement à Alexandre.
Les descriptions d’Apulée et de Claudien mentionnent également la
diversité des animaux imaginaires qui ornaient les tissus indiens.
En Chine, les étoffes imprimées existaient aune époque très reculée ;
nous avons rencontré, au musée industriel de Lyon, un tissu de damas de
soie imprimé dont le dessin représente des mandarins et des oiseaux
symboliques, notamment le fong-hoang. Cette étoffe entourait une 1
1. Vov. Gazette des Beaux-Arts, 2e période, t. XXVII, p. 61.