Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 22.1899)

LE COMTE HENRI DELABORDE

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Ce que furent les funérailles de M. le comte Delaborde, tous
ceux qui y ont assisté ne sauraient l’oublier. L’homme à qui
s’adressaient ces adieux suprêmes avait cependant dépassé., et de
beaucoup, les limites habituelles d’une vie humaine ; mais dans les
neuf discours qui furent prononcés sur sa tombe, on n'aurait pu
relever ni un mot banal, ni aucun de ces éloges de commande qui
accompagnent d'ordinaire des morts très en vue. Il semblait que la
sincérité, la droiture et la bonté parfaites de celui auquel allaient
ces hommages eussent inspiré ceux qui les lui rendaient.

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