GUSTAVE MOREAU
(cinquième article')
VI
Quels souffles de liberté, d’hé-
roïsme^ d’amour ! Quels sons de lyre,
quel Io Pœcm! Quelles thrènes et
quelles nénies aussi! C’est le vent
d’IIellade et d’Ionie; c’est la tiède
mousson des mers grecques. Aux
rayons d’IIélios se sont dissous en
fumées les palais hantés et les sorti-
lèges : un torrent de limpide poésie
s’épand sur des dieux et des hommes
que leur beauté fait égaux et que
l’art confond dans un culte identique.
Vivons longuement d’abord en
un tableau que Gustave Moreau., sous
l’inspiration de la grande épopée, a
créé simple, triste et calme.
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXI, p. b, 189, 299, et t. XXII, p. 57.
(cinquième article')
VI
Quels souffles de liberté, d’hé-
roïsme^ d’amour ! Quels sons de lyre,
quel Io Pœcm! Quelles thrènes et
quelles nénies aussi! C’est le vent
d’IIellade et d’Ionie; c’est la tiède
mousson des mers grecques. Aux
rayons d’IIélios se sont dissous en
fumées les palais hantés et les sorti-
lèges : un torrent de limpide poésie
s’épand sur des dieux et des hommes
que leur beauté fait égaux et que
l’art confond dans un culte identique.
Vivons longuement d’abord en
un tableau que Gustave Moreau., sous
l’inspiration de la grande épopée, a
créé simple, triste et calme.
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXI, p. b, 189, 299, et t. XXII, p. 57.