DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Desjardins, Paul: Les salons de 1899, 4, Peinture
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24686#0145
LES SALONS DE 1899
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maître, encore qu’un peu trop grande (Pieter de Hooch se fût
contenté de dimensions moindres et eût fait sagement). La servante
est vue en pied, de profil; elle tient ouvert un robinet, afin que
LA S E K V A K T E , PAH M , , B M I,
(Société des Artistes français.)
Peau remplisse un vase de cuivre posé à terre. L’action est com-
mune, le geste est calme; l’expression du visage, dont le profil est
coupé par la barbe de dentelle du bonnet, est sérieuse et reposée.
Rien de notable; mais le rendu est surprenant; dans le cuivre,
bosselé par endroits, s’allument des reflets clairs ; un volet gris que
longe un rideau rouge, des socques gris, des linges d'un blanc chaud,
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maître, encore qu’un peu trop grande (Pieter de Hooch se fût
contenté de dimensions moindres et eût fait sagement). La servante
est vue en pied, de profil; elle tient ouvert un robinet, afin que
LA S E K V A K T E , PAH M , , B M I,
(Société des Artistes français.)
Peau remplisse un vase de cuivre posé à terre. L’action est com-
mune, le geste est calme; l’expression du visage, dont le profil est
coupé par la barbe de dentelle du bonnet, est sérieuse et reposée.
Rien de notable; mais le rendu est surprenant; dans le cuivre,
bosselé par endroits, s’allument des reflets clairs ; un volet gris que
longe un rideau rouge, des socques gris, des linges d'un blanc chaud,