DOI Heft:
Nr. 6
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DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24686#0546
BIBLIOGRAPHIE
519
Les objets d’art, orfèvrerie, céramique, verrerie, le mobilier, les reconstitutions
d’intérieurs offrent des échantillons typiques de ce que devint à Vienne le style
Empire. Il y aurait une étude très neuve et extrêmement curieuse à tenter sur les
styles français en Autriche, où il se transformèrent et se particularisèrent encore
plus qu’en Prusse et même qu’en Saxe. Jamais thème en musique n’aboutit à
variations aussi déconcertantes, que telles modes architecturales françaises trans-
plantées dans le bassin de l'Elbe ou celui du Danube. Le baroque et le rococo y
deviennent presque un style nouveau. Quant à l’Empire, le goût en régnait encore
exclusivement de nos jours à Vienne, où il s’appelait non plus Empire mais
\ieux-Vienne. Il n’a fallu rien moins pour le détrôner que l’engouement pour la
CASSETTE DE J1 A L A C IIIT E
(Exposition du Congrès de Vienne.)
Sécession et l'art nouveau. Les châteaux et couvents do Bohême, de Hongrie, de
Haute et Basse-Autriche, seraient pour les passionnés des xvue et xviii0 siècles un
monde nouveau à découvrir et à explorer. On s’en doutera à feuilleter les belles
études consacrées par la revue Kunst uncl Kunsthanclwerk (du même Musée autri-
chien d’Art et d'industrie auquel revient l'honneur de la présente publication),
au couvent de Sanct-Florian, près de Linz. Mais des particularités tout aussi frap-
pantes seraient à relever aussi bien à Panonhalma, en Hongrie, que, dans la
Marchfeld, à Schlosshof, qu’on vient si malencontreusement de convertir en
caserne ; sur le Danube, à Gôttvveih, à Klosterneuburg, à Dürnstein, à Melk, qu’à
Admont, dans les Alpes de Styrie, qu’à Herzogenburg, près Sanct-Pôlten, ou qu’au
château de Troja, près de Prague. Les excellentes gravures reproduisant les objets
d’art de l’exposition du Congrès de Vienne témoignent de l’habileté de MM. Kaiser,
(iroh et Würnle, tandis que les procédés mécaniques atteignent une haute per-
fection entre les mains expertes de MM. Blechinger, Leykauf et Joseph Lœwy.
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Les objets d’art, orfèvrerie, céramique, verrerie, le mobilier, les reconstitutions
d’intérieurs offrent des échantillons typiques de ce que devint à Vienne le style
Empire. Il y aurait une étude très neuve et extrêmement curieuse à tenter sur les
styles français en Autriche, où il se transformèrent et se particularisèrent encore
plus qu’en Prusse et même qu’en Saxe. Jamais thème en musique n’aboutit à
variations aussi déconcertantes, que telles modes architecturales françaises trans-
plantées dans le bassin de l'Elbe ou celui du Danube. Le baroque et le rococo y
deviennent presque un style nouveau. Quant à l’Empire, le goût en régnait encore
exclusivement de nos jours à Vienne, où il s’appelait non plus Empire mais
\ieux-Vienne. Il n’a fallu rien moins pour le détrôner que l’engouement pour la
CASSETTE DE J1 A L A C IIIT E
(Exposition du Congrès de Vienne.)
Sécession et l'art nouveau. Les châteaux et couvents do Bohême, de Hongrie, de
Haute et Basse-Autriche, seraient pour les passionnés des xvue et xviii0 siècles un
monde nouveau à découvrir et à explorer. On s’en doutera à feuilleter les belles
études consacrées par la revue Kunst uncl Kunsthanclwerk (du même Musée autri-
chien d’Art et d'industrie auquel revient l'honneur de la présente publication),
au couvent de Sanct-Florian, près de Linz. Mais des particularités tout aussi frap-
pantes seraient à relever aussi bien à Panonhalma, en Hongrie, que, dans la
Marchfeld, à Schlosshof, qu’on vient si malencontreusement de convertir en
caserne ; sur le Danube, à Gôttvveih, à Klosterneuburg, à Dürnstein, à Melk, qu’à
Admont, dans les Alpes de Styrie, qu’à Herzogenburg, près Sanct-Pôlten, ou qu’au
château de Troja, près de Prague. Les excellentes gravures reproduisant les objets
d’art de l’exposition du Congrès de Vienne témoignent de l’habileté de MM. Kaiser,
(iroh et Würnle, tandis que les procédés mécaniques atteignent une haute per-
fection entre les mains expertes de MM. Blechinger, Leykauf et Joseph Lœwy.