DOI issue:
Nr. 5
DOI article:Roserot, Alphonse: La fontaine de la rue de Grenelle à Paris par Edme Bouchardon (1739 - 1745)
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24810#0383
0f,
LA FONTAINE DE LA RUE DE GRENELLE A PARIS
PAR EDME BOUCHARDON
(1739-1745)
dme Bouchardon, sculpteur du roi Louis XV, a joui
d’une grande réputation dès son vivant : on en peut juger
par les éloges unanimes que ses contemporains lui ont
décernés. Ses concurrents n’étaient pourtant pas sans
valeur, notamment Jean-Baptiste Lemoyne, Michel-Ange Slodtz,
Adam l’aîné, mais aucun d’eux ne parait avoir excité au même degré
l’admiration du public. Aujourd’hui encore, Bouchardon conserve
le premier rang dans la liste des sculpteurs du règne de Louis XV.
Une de ses œuvres principales, conservée au musée du Louvre,
la statue de l’Amour — qui se taille un arc dans la massue d’Her-
cule, — justifie sa grande réputation, mais la fontaine de la rue de
Grenelle est restée, pour le public, le véritable titre de gloire de
Bouchardon, surtout depuis la destruction de la statue équestre de
Louis XV, qui ornait la place de la Concorde1. D’ailleurs, si la statue
1. Voir notre étude sur cette œuvre, dans la Gazette des Beaux-Arts, 3e pér.,
t. XVII, p. 193 et 387, et t. XVIII, p. 139.
— 3e PÉRIODE.
XXVIII.
43
LA FONTAINE DE LA RUE DE GRENELLE A PARIS
PAR EDME BOUCHARDON
(1739-1745)
dme Bouchardon, sculpteur du roi Louis XV, a joui
d’une grande réputation dès son vivant : on en peut juger
par les éloges unanimes que ses contemporains lui ont
décernés. Ses concurrents n’étaient pourtant pas sans
valeur, notamment Jean-Baptiste Lemoyne, Michel-Ange Slodtz,
Adam l’aîné, mais aucun d’eux ne parait avoir excité au même degré
l’admiration du public. Aujourd’hui encore, Bouchardon conserve
le premier rang dans la liste des sculpteurs du règne de Louis XV.
Une de ses œuvres principales, conservée au musée du Louvre,
la statue de l’Amour — qui se taille un arc dans la massue d’Her-
cule, — justifie sa grande réputation, mais la fontaine de la rue de
Grenelle est restée, pour le public, le véritable titre de gloire de
Bouchardon, surtout depuis la destruction de la statue équestre de
Louis XV, qui ornait la place de la Concorde1. D’ailleurs, si la statue
1. Voir notre étude sur cette œuvre, dans la Gazette des Beaux-Arts, 3e pér.,
t. XVII, p. 193 et 387, et t. XVIII, p. 139.
— 3e PÉRIODE.
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