Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 39.1908)

LES ORIGINES DU PALAIS MAZARIN

271

mière moitié du xvn° siècle — trop simple; un fronton en haut
demi-circulaire orné de sculptures à faible relief dont l’effet déco-
ratif est assez heureux et des deux côtés de la fenêtre centrale des
motifs de sculpture d’un goût sobre ajoutant à l’effet d’élégance de
cette partie de l’édifice. An-dessus des fenêtres étaient également
des motifs de sculpture, mais qui ont depuis disparu. A droite et à
gauche de cette façade sur la cour s’avançaient deux petits pavil-
lons de trois fenêtres en longueur, présentant les mêmes disposi-
tions que la façade centrale. Les ailes n’allaient pas encore jusqu’à

LH CHATEAU DE CHEVRY-KN- SEREINE (SEINE-ET-MARNE)

fa rue des Petits-Champs. Du côté du jardin, l’aspect était plus
simple, trois petits pavillons dont un au centre, formaient saillie sur
une façade semblable à celle de la cour, mais ici sans sculpture,
ou des motifs sans prétention au-dessus des fenêtres des deux pavil-
lons extrêmes, plus de lucarne et le pavillon central, précédé d’un
perron de cinq marches, divisé en deux étages moins inégaux que
le reste des façades.

Quel est l’architecte auquel M. de Chevry a confié le soin d’éle-
ver cette construction? En l’absence d’un texte sûr, que malgré nos
recherches nous n’avons pu rencontrer, on en est réduit à des
conjectures. Les bons architectes qui construisent en ce moment à
Paris — et ils construisent beaucoup — sont Jacques Lemercier,
qui travaille au Louvre, — il est vrai en continuant simplement les