LES ORIGINES DU PALAIS MAZARIN
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Prudemment, Mazarin s’empressa, le 1er mars 1653, de payer à
Tubeuf, en premier acompte de ce qu’il lui devait, 200000 livres
de capital et 37 297 livres d’intérêt : il attendra ensuite quatre
ans avant de lui donner encore, le 12 mars 1657, 300 000 livres
de capital et 101 203 livres, montant des intérêts dus jusqu’au
31 décembre 1656; puis il mourra en 1661, devant encore au prési-
dent 100000 livres. Ce fut sa succession qui régla définitivement
les comptes du Palais Mazarin1.
LOUIS BATIFFOL
éclairé sur cour et sur rue. Le corps de bâtiment central offre : au rez-de-
chaussée, en entrant au milieu, une antichambre; à droite, une grande salle des
gardes éclairée par neuf fenêtres y compris celles qui donnent sur la rue
Vivienne; à gauche, une chambre d’audience, la chambre de S. E., une garde-
robe, un passage pour aller à la galerie basse Mazarine et le petit cabinet faisant
aile sur le jardin. Au premier étage, en haut du grand escalier est une autre
salle des gardes pareille à celle du dessous et également à neuf fenêtres; ensuite,
une antichambre, puis la chapelle, une chambre d’audience, la chambre de S. E.
(une seconde), une garde-robe et sa soupente, la chambre de l’alcôve, un passage
allant à la galerie haute Mazarine, le cabinet faisant aile sur le jardin. — A l’aile
gauche de l’hôtel, en entrant, au rez-de-chaussée : chambre du suisse, une salle
des gentilshommes, des entresols; les pièces du premier étage ne sont pas spé-
cifiées. — Ces indications ne coïncident pas toutes avec les renseignements
donnés par le texte précédent; la dilférence des dates explique peut-être les
divergences.
1. Ces indications sur le règlement du prix de l’hôtel Mazarin nous sont four-
nies par une note manuscrite conservée dans les papiers de Colbert (Bibl. nat.,
Mélanges Colbert, 75, fol. 650 r°). Voir aussi Fortune du cardinal Mazarin en 1658,
dressé par Colbert (dans P. Clément, Lettres de Colbert, t. I, p. 529).
XXXIX.
3e PÉRIODE.
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Prudemment, Mazarin s’empressa, le 1er mars 1653, de payer à
Tubeuf, en premier acompte de ce qu’il lui devait, 200000 livres
de capital et 37 297 livres d’intérêt : il attendra ensuite quatre
ans avant de lui donner encore, le 12 mars 1657, 300 000 livres
de capital et 101 203 livres, montant des intérêts dus jusqu’au
31 décembre 1656; puis il mourra en 1661, devant encore au prési-
dent 100000 livres. Ce fut sa succession qui régla définitivement
les comptes du Palais Mazarin1.
LOUIS BATIFFOL
éclairé sur cour et sur rue. Le corps de bâtiment central offre : au rez-de-
chaussée, en entrant au milieu, une antichambre; à droite, une grande salle des
gardes éclairée par neuf fenêtres y compris celles qui donnent sur la rue
Vivienne; à gauche, une chambre d’audience, la chambre de S. E., une garde-
robe, un passage pour aller à la galerie basse Mazarine et le petit cabinet faisant
aile sur le jardin. Au premier étage, en haut du grand escalier est une autre
salle des gardes pareille à celle du dessous et également à neuf fenêtres; ensuite,
une antichambre, puis la chapelle, une chambre d’audience, la chambre de S. E.
(une seconde), une garde-robe et sa soupente, la chambre de l’alcôve, un passage
allant à la galerie haute Mazarine, le cabinet faisant aile sur le jardin. — A l’aile
gauche de l’hôtel, en entrant, au rez-de-chaussée : chambre du suisse, une salle
des gentilshommes, des entresols; les pièces du premier étage ne sont pas spé-
cifiées. — Ces indications ne coïncident pas toutes avec les renseignements
donnés par le texte précédent; la dilférence des dates explique peut-être les
divergences.
1. Ces indications sur le règlement du prix de l’hôtel Mazarin nous sont four-
nies par une note manuscrite conservée dans les papiers de Colbert (Bibl. nat.,
Mélanges Colbert, 75, fol. 650 r°). Voir aussi Fortune du cardinal Mazarin en 1658,
dressé par Colbert (dans P. Clément, Lettres de Colbert, t. I, p. 529).
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3e PÉRIODE.
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