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ARTISTES CONTEMPORAINS
MAX KLINGER
Depuis la mort de Bœcklin et de Menzel, les deux repré-
sentants les plus glorieux de l’art allemand sont incontes-
tablement Max Klinger et Max Liebermann.
L’Allemagne vient de les associer tous les deux dans
le même hommage en fêtant presque simultanément le
cinquantenaire de l’un et le soixantième anniversaire de
l’autre. Certes on ne saurait prétendre que la popularité
de ces deux grands artistes, qui n’ont jamais été des cour-
tisans de foules, égale celle de leurs illustres devanciers :
Menzel, en faisant revivre l’époque du Grand Frédéric et
en exaltant la dynastie des Hohenzollern, Rœcklin, par son
panthéisme vigoureux et les truculences de son pinceau,
parlaient davantage à l’imagination du public allemand. Il
n’en est pas moins vrai que Liebermann et Klinger sont
leurs héritiers directs. Ils représentent à merveille les
deux tendances hostiles de l’art allemand moderne et
prolongent à leur manière l’éternel antagonisme des
« peintres purs » et des « peintres idéologues ».
1. Avec la permission des éditeurs Amsler et Ruthardt, de Berlin.
XL. — 3e PÉRIODE.
ARTISTES CONTEMPORAINS
MAX KLINGER
Depuis la mort de Bœcklin et de Menzel, les deux repré-
sentants les plus glorieux de l’art allemand sont incontes-
tablement Max Klinger et Max Liebermann.
L’Allemagne vient de les associer tous les deux dans
le même hommage en fêtant presque simultanément le
cinquantenaire de l’un et le soixantième anniversaire de
l’autre. Certes on ne saurait prétendre que la popularité
de ces deux grands artistes, qui n’ont jamais été des cour-
tisans de foules, égale celle de leurs illustres devanciers :
Menzel, en faisant revivre l’époque du Grand Frédéric et
en exaltant la dynastie des Hohenzollern, Rœcklin, par son
panthéisme vigoureux et les truculences de son pinceau,
parlaient davantage à l’imagination du public allemand. Il
n’en est pas moins vrai que Liebermann et Klinger sont
leurs héritiers directs. Ils représentent à merveille les
deux tendances hostiles de l’art allemand moderne et
prolongent à leur manière l’éternel antagonisme des
« peintres purs » et des « peintres idéologues ».
1. Avec la permission des éditeurs Amsler et Ruthardt, de Berlin.
XL. — 3e PÉRIODE.