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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 40.1908

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Nr. 5
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Bonnefon, Paul: Charles Perrault commis de Colbert et l'administration des arts sous Louis XIV, 3: d'après des documents inédits
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https://doi.org/10.11588/diglit.24867#0462

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LE FAUX GALANT ET LA VRAIE COQUETTE
D-ESSIN DE SÉBASTIEN LE CLERC

POUR LE MANUSCRIT DES « DIVERS OUVRAGES » DE Cil. PERRAULT
(Musée Condé, Chantilly.)

CHARLES PERRAULT COMMIS DE COLRERT
ET L’ADMINISTRATION DES ARTS SOUS LOUIS NIA
D’APRÈS DES DOCUMENTS INÉDITS

(troisième et dernier article1)

En outre de relations agréables, Perrault avait donc gagné à
sa fréquentation des artistes, que son goût s’affinait chaque
jour. Il eut à en faire preuve dans maintes circonstances,
que nous essaierons d’énumérer en jugeant le rôle de Perrault.
Par exemple, il s’étend volontiers dans ses Mémoires sur ce qu’il
fit à l’origine de l'opéra de LuiIi, et tout ce qu’il en dit a été, à l’im-
pression, modifié ou omis. Rétablissons-le, d’après le manuscrit
original. Les débuts de l’opéra en France sont toujours assez obscurs,
en dépit des excellents travaux qui leur ont été consacrés. Perrault
assistait à la représentation de la Pastorale en musique de l’abbé
Perrin et du musicien Cambert, qui eut lieu dans les premiers jours
de mai 1659, à Issy, dans la maison de campagne de M. de La Haye,
sur l’initiative du nonce papal, le cardinal de La Rovère. Le succès

1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1908, l. II, p. 198 et 340.
 
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