Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 40.1908)

L’Exposition des Cent Pastels était due,
comme celle du Lyceum-France1, à l’initiative
féminine et, rue de Sèze aussi bien que rue de
la Bienfaisance, cette initiative avait accompli
des miracles. Donner à ceux qui, depuis un
quart de siècle, ont suivi le mouvement des
expositions rétrospectives empruntées aux col-
lections parisiennes, la joie de se trouver en
face d’œuvres exquises ou supérieures dont rien
jusqu’alors ne leur avait procuré la jouissance,
semblait une gageure impossible à tenir deux
fois dans la même année. M"ie la marquise de
Ganay y a réussi cependant, tout comme
Mmc Albert Besnard il y quelques mois.

Grâce à Mme de Ganay, deux des galeries les
plus riches et les moins accessibles à la foule
des snobs ont entr’ouvert leurs portes et livré
aux regards de tous ce qui n’avait été montré
qu’à un petit nombre de privilégiés. Sans
1. Y. Gazette des Beaux-Arts, 1908,1.1, p. 290.

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