L’OEUVRE DE TH. ROUSSEAU AUX SALONS
LH
venu à son zénith et qu’il dépouille les formes de leur enveloppe
ombreuse pour y substituer une autre ambiance plus subtile, égale.,;
et, à son sens, comme expressive d’infini.
En dépit de la fraîcheur et de la douce sérénité de ce tableau, la
Revue des Deux Mondes avait résumé en ces termes son impression
sur le paysagiste : « Il s’en tient à une sorte de nature rissolée qui,
depuis lacréationdu monde, ne connut jamais la pluie bienfaisante. »
Avec l’autorisation de MM. Manzi, Joyant et C*c.
SORTIE DE LA l-’ORET DE FONTAINEBLEAU, EFFET DU MATIN
D’APRÈS LA LITHOGRAPHIE DE LAURENS
(Salon de 1850-51 •)
Est-ce en témoignage du contraire qu’au Salon suivant (1850-51)
°ù il figurait avec un important envoi de sept morceaux, quatre
Pour le moins y étaient consacrés à de verdoyants et humides
effets?
Eu même recueil nouvelle observation : « Il faut avoir une bien
haute opinion du public pour lui présenter de semblables décoc-
hons de chicorée. » L’art du peintre, pour avoir été soustrait pen-
dant quinze ans à toute comparaison et à toute critique, « a encore 1
1. Sur ce Salon, voir les relations publiées isolement par Delécluze, A. de la
Fizèlière et Sabatier-Ungher, et les comptes rendus dans la Revue des Deux
Mondes par L. de Geofroy (Ier mars 1851) et dans la Presse par Théophile Gautier
(24 avril).
LH
venu à son zénith et qu’il dépouille les formes de leur enveloppe
ombreuse pour y substituer une autre ambiance plus subtile, égale.,;
et, à son sens, comme expressive d’infini.
En dépit de la fraîcheur et de la douce sérénité de ce tableau, la
Revue des Deux Mondes avait résumé en ces termes son impression
sur le paysagiste : « Il s’en tient à une sorte de nature rissolée qui,
depuis lacréationdu monde, ne connut jamais la pluie bienfaisante. »
Avec l’autorisation de MM. Manzi, Joyant et C*c.
SORTIE DE LA l-’ORET DE FONTAINEBLEAU, EFFET DU MATIN
D’APRÈS LA LITHOGRAPHIE DE LAURENS
(Salon de 1850-51 •)
Est-ce en témoignage du contraire qu’au Salon suivant (1850-51)
°ù il figurait avec un important envoi de sept morceaux, quatre
Pour le moins y étaient consacrés à de verdoyants et humides
effets?
Eu même recueil nouvelle observation : « Il faut avoir une bien
haute opinion du public pour lui présenter de semblables décoc-
hons de chicorée. » L’art du peintre, pour avoir été soustrait pen-
dant quinze ans à toute comparaison et à toute critique, « a encore 1
1. Sur ce Salon, voir les relations publiées isolement par Delécluze, A. de la
Fizèlière et Sabatier-Ungher, et les comptes rendus dans la Revue des Deux
Mondes par L. de Geofroy (Ier mars 1851) et dans la Presse par Théophile Gautier
(24 avril).