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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
comme Seymour ITaden, qu’il ait été enseigne de vaisseau comme
Meryon et qu’il se soit distrait à couvrir son journal de bord de cro-
quis à la plume d’une habileté singulière; qu’il doive à Bottini et à
M. Armington des indications de principe sur le métier de l’aquarelle
et de l’eau-forte, voilà sans contredit des indications de fort minime
importance. Ce qui semble plutôt à retenir, c’est la qualité rare des
résultats auxquels on le vit atteindre dans un très court délai. Un
tel succès, récompensant sept années de pratique à peine, s’ex-
plique par la maturité de l’esprit, par une vie intérieure profonde,
par une sensibilité affinée, prompte à s’émouvoir.
Si le Musée Carnavalet ignore ce bel artiste, comme il a fait,
malgré des avis répétés, pour M. Edmond Kayser et tant d’autres,
que du moins la sympathie attentive et libre des sociétés d’amateurs
ne fasse pas défaut à M. Ernest Laborde. L’une d’entre elles s'hono-
rerait à grouper dans un album ces notations originales et d’autant
plus dignes d’estime que la qualité du sentiment y vient toujours
ennoblir et rehausser les précisions de la vérité documentaire.
VIEILLE MAISON
RU K DE LA PARCHEMINERIE
D’APRÈS l’EAU -FORTE ORIGINALE
DE M. ERNEST LABORDE
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
comme Seymour ITaden, qu’il ait été enseigne de vaisseau comme
Meryon et qu’il se soit distrait à couvrir son journal de bord de cro-
quis à la plume d’une habileté singulière; qu’il doive à Bottini et à
M. Armington des indications de principe sur le métier de l’aquarelle
et de l’eau-forte, voilà sans contredit des indications de fort minime
importance. Ce qui semble plutôt à retenir, c’est la qualité rare des
résultats auxquels on le vit atteindre dans un très court délai. Un
tel succès, récompensant sept années de pratique à peine, s’ex-
plique par la maturité de l’esprit, par une vie intérieure profonde,
par une sensibilité affinée, prompte à s’émouvoir.
Si le Musée Carnavalet ignore ce bel artiste, comme il a fait,
malgré des avis répétés, pour M. Edmond Kayser et tant d’autres,
que du moins la sympathie attentive et libre des sociétés d’amateurs
ne fasse pas défaut à M. Ernest Laborde. L’une d’entre elles s'hono-
rerait à grouper dans un album ces notations originales et d’autant
plus dignes d’estime que la qualité du sentiment y vient toujours
ennoblir et rehausser les précisions de la vérité documentaire.
VIEILLE MAISON
RU K DE LA PARCHEMINERIE
D’APRÈS l’EAU -FORTE ORIGINALE
DE M. ERNEST LABORDE