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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

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Recueil des Machines Année 1713
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No. 145
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https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0045
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APPROUVÉES par l*à cadê mi e. 17

PONTFLOTTANT,

PAR M. D’HERMAN.

CE pont ne differe du précédent, qu*en ce que l’on sub-
stitue à la place des vis & écrousj des coins & des
mortaises : les travées de celui-ci ne sont composées que
de 5 ou 4 coffres, tels que AB, CD, EF, au lieu de s
que M. Camus emploie dans le sien.

La partie du pont IL est armée de longues pointes de
fer qui arcboutent au côté opposé à celui d’oii Ton le jette.
On attache encore à cette extrêmité plusieurs cordes qui
servent à J© diriger &: à le faire résister à un courant,
s’il y en a à l’endroit ou l’on veut s’en servir. A mesure que
ce pont s’augmente on le couvre de planches, ce que
l’on peut voirpar le plan ILMN, oti l’on a marqué les pas
des hommes ; de maniere que sur une longueur de 6 pieds
de coffre qui font la largeur du pont, trois hommes peu-«
vent aller de front.

Quant à l’intérieur du coffre OP, de même que l’extd-
rieur QR, c’est la même chose que dans le pont qui vient
d’être décrit, si ce n’est que les extrêmités decelui-cisont
garnies de deux oreilles, dans iesquelles on pratique des ou-
verturesquis’assemblentàdes tenonsou languettes faites au
plat-bord GH, où ou les arrête par un coin de bois de noyer,
quel’on peut enfoncer d’un coup de main seulement ; ce qui
se fait sans le bruit que i’on prétendoit que l’enfoncement dc
ces coins eût pu causer : ces mêmes coins sont attachés au
plat-bord par une petite corde. Voici une application dece
pont à un fossé proposé àtraverser.

Rcc. dcs Machincs. Tome III. G
 
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