Recueil des Machines.
s*4°
X I I.
Voicice qui dans les montagnes fait obstacle aux voitu-
res. Premierement la pente naturelle de la moncagne. Se-
condement, les places enfoncées, qui en augmentent la
pente. Troisiemement, les cahots qui augmentent ausii la
pente de la montagne, 6c qui font un plus grand obfiacle
dans cet endroit 5 que dans le plat pays. Quatriemement, la
pesanteur absolue des chevaux qui augmente la pesanteur
absolue de la voiture selon ia pente de la montagne. Et cin-
quiemement, la situation gênée des jambes des chevaux qui
diminue leurs forces, ôc racourcit leur pas.
Cet article étant le principal de l’affaire des chemins,
nous en parlerons plus amplement dans la suite.
REMARQUES -
SUR LES VOITURES ROULANTES.
I7r7.
Nm 88.
Les voitures roulantes, comme nous l’avons déja dit,
ont les roues trop étroites, leur largeur n’étant que de deux
pouces & demi. Si elles étoient pius larges, elles iroient
beaucoup mieux sur le pavé & sur ia terre, où elles ne fe-
xoient pas des ornieres si profondes.
L’on peut faire élargir les roues peu à peu. Par exempie,
à présent qu’eiles sont de deux pouces & demi, les faire
mettre à deux pouces trois quarts, dans quelque temps
trois pouces, & ainsi de suite en les augmentant toujours
d’un quart de pouce , jusqu’à ce quelles aient une iargeur
convenable. Les ornieres ne permettroient pas qu’on les
élargît de beaucoup à la sois.
s*4°
X I I.
Voicice qui dans les montagnes fait obstacle aux voitu-
res. Premierement la pente naturelle de la moncagne. Se-
condement, les places enfoncées, qui en augmentent la
pente. Troisiemement, les cahots qui augmentent ausii la
pente de la montagne, 6c qui font un plus grand obfiacle
dans cet endroit 5 que dans le plat pays. Quatriemement, la
pesanteur absolue des chevaux qui augmente la pesanteur
absolue de la voiture selon ia pente de la montagne. Et cin-
quiemement, la situation gênée des jambes des chevaux qui
diminue leurs forces, ôc racourcit leur pas.
Cet article étant le principal de l’affaire des chemins,
nous en parlerons plus amplement dans la suite.
REMARQUES -
SUR LES VOITURES ROULANTES.
I7r7.
Nm 88.
Les voitures roulantes, comme nous l’avons déja dit,
ont les roues trop étroites, leur largeur n’étant que de deux
pouces & demi. Si elles étoient pius larges, elles iroient
beaucoup mieux sur le pavé & sur ia terre, où elles ne fe-
xoient pas des ornieres si profondes.
L’on peut faire élargir les roues peu à peu. Par exempie,
à présent qu’eiles sont de deux pouces & demi, les faire
mettre à deux pouces trois quarts, dans quelque temps
trois pouces, & ainsi de suite en les augmentant toujours
d’un quart de pouce , jusqu’à ce quelles aient une iargeur
convenable. Les ornieres ne permettroient pas qu’on les
élargît de beaucoup à la sois.