1&2 Recueïl des Machines
■ ■- ne peut être profond ; ce manche est pris ôc appliqué con-
1718» tre le bord entre la piece ZS, ôc le plat-bord ; sa course
N°, 15?2. estbornée par les tasteaux qui soutiennent cette piece. De
ip^.lautre côté du ponton, on a étabii une autre cuiiiier
semblabie.
ipj. Pour manœuvrer cette machine stx hommes marchent
continueliement dans ia roue E, Ôc trois autres dans la
roue F.
La grande roue E sert à faire monter la cuistierpar lô
moyen de la chaîne LD, qui se roulant sur l’arbre , tire
nécestairement cette cuillier qui étoit entrée dans la vase
par son propre poids ; ôc quand elie est arrivée où on la
voit représentée dans cettefîgure, un homme placé àl’ex-
trêmité de la machine tient un crochet de fer avec lequel
îl en décroche un second, dont l’usage est de tenir fer-
mé ie sond de la cuiliier : ce crochet étant dégagé, le fond
qui est à Ja charniere s’ouvre, par conséquentla vase qu’il
retient tombe dans un bateau que l’on place diretlement
dessous.
Lorsque la grande roue a fait monter la cuillier , la
petite roue F tourne en tirant ôc soutenatit cette cuillier,
jusqu’à ce qu’elle soit rendue au fond du port, ensuite
la grande roue qui tourne toujours fait remonter la cuil-
lier; mais pour lors on remarquera que ia petit roue est
obligée de tourner à rebours pour licher le cordage R O ,
& par ia dispofîtion du cordage sur l’arbre, les roues font
aller deux cuilliers à la fois ; c’est-à-dire , que les cordes
roulant dessus le treuii en sens contraire, font descendre
une de ces cuilliers pendant que l’autre monte, ôc il se
trouve qu’une laboure au sond, dans l’instant que l’autre
rend le vase qu’elie avoit recueiliie, ainst qu’on le peut
V°yt\ voir par le plan où l’arbre L O de la roue E se trouve
Lj^ NCHE tout-à-fait dégarni du côté O , Ôc l’extrêmité R du treuil
Fig, II. P ettte roue garni: l’on conçoit pour lors que la
cuillier de ce côté laboure ôc se remplit> ôc qu’au contrai-
■ ■- ne peut être profond ; ce manche est pris ôc appliqué con-
1718» tre le bord entre la piece ZS, ôc le plat-bord ; sa course
N°, 15?2. estbornée par les tasteaux qui soutiennent cette piece. De
ip^.lautre côté du ponton, on a étabii une autre cuiiiier
semblabie.
ipj. Pour manœuvrer cette machine stx hommes marchent
continueliement dans ia roue E, Ôc trois autres dans la
roue F.
La grande roue E sert à faire monter la cuistierpar lô
moyen de la chaîne LD, qui se roulant sur l’arbre , tire
nécestairement cette cuillier qui étoit entrée dans la vase
par son propre poids ; ôc quand elie est arrivée où on la
voit représentée dans cettefîgure, un homme placé àl’ex-
trêmité de la machine tient un crochet de fer avec lequel
îl en décroche un second, dont l’usage est de tenir fer-
mé ie sond de la cuiliier : ce crochet étant dégagé, le fond
qui est à Ja charniere s’ouvre, par conséquentla vase qu’il
retient tombe dans un bateau que l’on place diretlement
dessous.
Lorsque la grande roue a fait monter la cuillier , la
petite roue F tourne en tirant ôc soutenatit cette cuillier,
jusqu’à ce qu’elle soit rendue au fond du port, ensuite
la grande roue qui tourne toujours fait remonter la cuil-
lier; mais pour lors on remarquera que ia petit roue est
obligée de tourner à rebours pour licher le cordage R O ,
& par ia dispofîtion du cordage sur l’arbre, les roues font
aller deux cuilliers à la fois ; c’est-à-dire , que les cordes
roulant dessus le treuii en sens contraire, font descendre
une de ces cuilliers pendant que l’autre monte, ôc il se
trouve qu’une laboure au sond, dans l’instant que l’autre
rend le vase qu’elie avoit recueiliie, ainst qu’on le peut
V°yt\ voir par le plan où l’arbre L O de la roue E se trouve
Lj^ NCHE tout-à-fait dégarni du côté O , Ôc l’extrêmité R du treuil
Fig, II. P ettte roue garni: l’on conçoit pour lors que la
cuillier de ce côté laboure ôc se remplit> ôc qu’au contrai-