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APPROÜVISES P AR l’ÀCADÉMIE. IS I
F U S I L
QUI SAMORCE DE LUI-MÊME,
1718.
N°.203.
E T
DANS LEQUEL LA BALLE EST FORCÉE
IH VE N T E
PAR M. DESCH A M P S.
LE fùt du fusil A B ne va que jufqu’en D, 1 e reste eft
le canon tout simple, la baguette est supprimée.
Ef est une coupe verticale qui fait voir l’intérieur du
canon. Dans ce canon sont trois refîorts G H I attachés
à vis contre les parois du canon par un de leurs bouts seu-
lement, les autres bouts des ressorts s’approchent du cenr
tre de l’ame.
6, $ est une coupe horizontale par le milieu de la lu-
miere; M efî: le bassinet; P I est la lumiere, qui doit
être fort grande, ôc l’on amincit toujours le metai jus-
qu’en L.
Pour charger cette arme , on prend la quantitéde pou-
dre nécessaire à la charge , on la jette dans le canon ,
ensuite la balle Z qui efl: de calibre. Lorsqu’elle tombe
de toute la longueur de la volée, elle force les refîorts
en les écartant toujours jusqu’à ce qu 5elle porte sur la pou-
dre. II n’est pas douteux que par une lumiere d’un ss grand
diametre le fussl ne se trouve amorcé, d’où il s’ensuivra
qu’avec une telle arme on pourra tixer une grande quan-
APPROÜVISES P AR l’ÀCADÉMIE. IS I
F U S I L
QUI SAMORCE DE LUI-MÊME,
1718.
N°.203.
E T
DANS LEQUEL LA BALLE EST FORCÉE
IH VE N T E
PAR M. DESCH A M P S.
LE fùt du fusil A B ne va que jufqu’en D, 1 e reste eft
le canon tout simple, la baguette est supprimée.
Ef est une coupe verticale qui fait voir l’intérieur du
canon. Dans ce canon sont trois refîorts G H I attachés
à vis contre les parois du canon par un de leurs bouts seu-
lement, les autres bouts des ressorts s’approchent du cenr
tre de l’ame.
6, $ est une coupe horizontale par le milieu de la lu-
miere; M efî: le bassinet; P I est la lumiere, qui doit
être fort grande, ôc l’on amincit toujours le metai jus-
qu’en L.
Pour charger cette arme , on prend la quantitéde pou-
dre nécessaire à la charge , on la jette dans le canon ,
ensuite la balle Z qui efl: de calibre. Lorsqu’elle tombe
de toute la longueur de la volée, elle force les refîorts
en les écartant toujours jusqu’à ce qu 5elle porte sur la pou-
dre. II n’est pas douteux que par une lumiere d’un ss grand
diametre le fussl ne se trouve amorcé, d’où il s’ensuivra
qu’avec une telle arme on pourra tixer une grande quan-