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17 *P-
N^.2 12.
213-
Planche
I.
PtANCHE
I.
Recueil des Machines
révolue dans la longueur d’une lieue ; la seconde qui est
la moyenne, dans ia longueur de îo lieues; & la troi-
sieme dans la longueur de ioo. Ce qui donne le
mouvement à cette horloge est une ehaîne sans fin, for-
méepar des godets que Fon expose au sillage du vaifTeau.
Cette chaîne est portée par trois poulies attachées au côté
du vaisieau en forme de triangle ; la poùlie A & la pou-
lie B doivent être auisi hautes que le vaisieau pourrale per-
mettre, ôc la poulie C enfoncera de 7 à 8 pieds dans i’eau.
Pour que les aiguilles soient révolues, il faut quel’a*
longe ou premier pignon qui est Paxe de la poulie C ou
de ia pousie D fasie 8000 tours pour la révolution de l’ai-
guiile qui fait la longueur d’une lieue , que l’Auteur fait
de 1 £000 pieds* Ii donne à la poulie 22 [ pouces de cir-
conférence. Si la sieue étoit de 17100 pieds, ii faudroît
donner à cette pousie 2y pouces 7 iignes - de circonfé-
rence. Lorsque çette horioge sera bien appiiquée ôt so-
lidement attachée au vaiiTeau, le pilote pourra voir à
toute heure la longueur du chemin qu’il a fait depuis le
lieu de son départ enlieue ôc parties de Üeue. L’Auteur
ossre de donner des tables, dont l’un des côtés contien-
dra 100 numeros oulieues depuis 1 jusqu’à 100, & l’au-
tre côté 60 seront des minutes. Des lignes transversales
de numero à autre formeront 6000 petits quarrés ré-
pondans chacun aux iieues ôtaux minutes. Cette table sera
colée sur du bois avec un petit trou sur chaque quarré
pour planter une cheville , ôc par cette table il sera aisé
de remarquer combien de chemin on a faitsur chaque rum
de vent, asin de faire une exade rédudiion des longueurs
en droit chemin.
li faut remarquer que la roue M couvre deux autres
roues de même diametre, qui engrenent dans les roues
L , N j la troisieme roue O est mene'e par la roueM. Au
centre de celle-ci ii y a trois canons qui portent les trois
aiguilles que i’on voit sur ie cadran.
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N^.2 12.
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I.
PtANCHE
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Recueil des Machines
révolue dans la longueur d’une lieue ; la seconde qui est
la moyenne, dans ia longueur de îo lieues; & la troi-
sieme dans la longueur de ioo. Ce qui donne le
mouvement à cette horloge est une ehaîne sans fin, for-
méepar des godets que Fon expose au sillage du vaifTeau.
Cette chaîne est portée par trois poulies attachées au côté
du vaisieau en forme de triangle ; la poùlie A & la pou-
lie B doivent être auisi hautes que le vaisieau pourrale per-
mettre, ôc la poulie C enfoncera de 7 à 8 pieds dans i’eau.
Pour que les aiguilles soient révolues, il faut quel’a*
longe ou premier pignon qui est Paxe de la poulie C ou
de ia pousie D fasie 8000 tours pour la révolution de l’ai-
guiile qui fait la longueur d’une lieue , que l’Auteur fait
de 1 £000 pieds* Ii donne à la poulie 22 [ pouces de cir-
conférence. Si la sieue étoit de 17100 pieds, ii faudroît
donner à cette pousie 2y pouces 7 iignes - de circonfé-
rence. Lorsque çette horioge sera bien appiiquée ôt so-
lidement attachée au vaiiTeau, le pilote pourra voir à
toute heure la longueur du chemin qu’il a fait depuis le
lieu de son départ enlieue ôc parties de Üeue. L’Auteur
ossre de donner des tables, dont l’un des côtés contien-
dra 100 numeros oulieues depuis 1 jusqu’à 100, & l’au-
tre côté 60 seront des minutes. Des lignes transversales
de numero à autre formeront 6000 petits quarrés ré-
pondans chacun aux iieues ôtaux minutes. Cette table sera
colée sur du bois avec un petit trou sur chaque quarré
pour planter une cheville , ôc par cette table il sera aisé
de remarquer combien de chemin on a faitsur chaque rum
de vent, asin de faire une exade rédudiion des longueurs
en droit chemin.
li faut remarquer que la roue M couvre deux autres
roues de même diametre, qui engrenent dans les roues
L , N j la troisieme roue O est mene'e par la roueM. Au
centre de celle-ci ii y a trois canons qui portent les trois
aiguilles que i’on voit sur ie cadran.