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https://doi.org/10.11588/diglit.11171#0030
22 L'A CATHÉDRALE DE STRASBOURG.
supportée par des colonnes à chapiteaux romans, et au-
dessus règne une galerie en retrait sur l'épaisseur du mur.
Trois fenêtres à ogive primitive donnent le jour vers
l'orient à cet hémicycle, fermé par une voûte hardie en
briques, qui attend encore sa restauration par la main du
peintre en fresque ou de l'artiste en mosaïque. La croisée
du chœur, de quatre marches plus basse, et à laquelle on
arrive par un large escalier en pierre et par deux escaliers
latéraux, de treize marches plus élevée que le sol de la
nef, est formée par quatre immenses piliers qui supportent
la coupole, percée par quelques petites fenêtres, à travers
lesquelles on a vue à l'intérieur sous la colonnade qui
tourne la base de l'ancien télégraphe, assis sur cette voûte1.
Ces piliers à hase quadrangulairc se divisent, à 3m,40
d'élévation du sol, en huit colonnes engagées, sur deux
desquelles reposent les arcs douhleaux et sur deux autres
les formerets-, et enfin les quatre dernières reçoivent les
nervures croisées des voûtes. Toutes ces colonnes patlécs
sont couronnées de chapiteaux romans (voy. pl. II, fig. 3,
A, 5, G et 9).
Ces quatre piliers sont réunis par quatre arcs en ogive,
largement tendus, dont les deux latéraux sont divisés en
deux autres de moindre dimension, soutenus au milieu
par une haute colonne ronde, annclce, à chapiteau octogone.
Ces deux parties constituent aujourd'hui le chœur, qui
englobait avant la restauration la dernière travée de la nef,
munie de chaque côté entre les piliers d'une estrade ou
ambon, dont celui du sud servait à la chapelle. L'espace
qui s'étend entre les deux colonnes latérales était fermé
1 Des peintures en fresque dans cette coupole représentaient le dernier ju-
gement, et celles dans l'hémicycle les prophètes; elles furent exécutées dans
la seconde moitié du quinzième siècle.
- On appelle en langage d'architecture arcs douhleaux ceux qui divisent la
nef en largeur, et formerets ceux qui la divisent en longueur.
supportée par des colonnes à chapiteaux romans, et au-
dessus règne une galerie en retrait sur l'épaisseur du mur.
Trois fenêtres à ogive primitive donnent le jour vers
l'orient à cet hémicycle, fermé par une voûte hardie en
briques, qui attend encore sa restauration par la main du
peintre en fresque ou de l'artiste en mosaïque. La croisée
du chœur, de quatre marches plus basse, et à laquelle on
arrive par un large escalier en pierre et par deux escaliers
latéraux, de treize marches plus élevée que le sol de la
nef, est formée par quatre immenses piliers qui supportent
la coupole, percée par quelques petites fenêtres, à travers
lesquelles on a vue à l'intérieur sous la colonnade qui
tourne la base de l'ancien télégraphe, assis sur cette voûte1.
Ces piliers à hase quadrangulairc se divisent, à 3m,40
d'élévation du sol, en huit colonnes engagées, sur deux
desquelles reposent les arcs douhleaux et sur deux autres
les formerets-, et enfin les quatre dernières reçoivent les
nervures croisées des voûtes. Toutes ces colonnes patlécs
sont couronnées de chapiteaux romans (voy. pl. II, fig. 3,
A, 5, G et 9).
Ces quatre piliers sont réunis par quatre arcs en ogive,
largement tendus, dont les deux latéraux sont divisés en
deux autres de moindre dimension, soutenus au milieu
par une haute colonne ronde, annclce, à chapiteau octogone.
Ces deux parties constituent aujourd'hui le chœur, qui
englobait avant la restauration la dernière travée de la nef,
munie de chaque côté entre les piliers d'une estrade ou
ambon, dont celui du sud servait à la chapelle. L'espace
qui s'étend entre les deux colonnes latérales était fermé
1 Des peintures en fresque dans cette coupole représentaient le dernier ju-
gement, et celles dans l'hémicycle les prophètes; elles furent exécutées dans
la seconde moitié du quinzième siècle.
- On appelle en langage d'architecture arcs douhleaux ceux qui divisent la
nef en largeur, et formerets ceux qui la divisent en longueur.