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Piton, Frédéric
La Cathédrale de Strasbourg — Straßburg, 1861

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https://doi.org/10.11588/diglit.11171#0029
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LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG. 21

supprimé lors de la construction du collège et du sémi-
naire'. Devant celle fenêtre est placé intérieurement l'autel
de la crypte, desservi les Jeudi et Vendredi-Saint de chaque
année. A la restauration, dont nous venons de parler, se
lie celle du chœur, qui fut réduit à ses dimensions pri-
mitives. Cette partie de l'église, dont le plan appartient
sans nul doule à la grandiose réédification due à l'évèque
Werner de Habsbourg, est une de ces œuvres qui imposent
aulanl par ses proportions colossales que par les masses
de pierres de taille superposées.

Le Chœur.

Le fond du sanctuaire, bâti en hémicycle, est formé
d'un plein-cintre brisé, largement tendu, contourné eu
retrait de trois tores ou boudins, et festonné dans son
intérieur par des arcadures. Dans ce cintre était placé
jadis, derrière l'autel, sur une éminence, le siège en
pierre du chef spirituel de l'Église, où il prenait place,
lors de son élévation à cette dignité, entre le doyen et le
prévôt des chanoines. Il est drapé aujourd'hui de velours
cramoisi, sur lequel sont brodées les armoiries de Msr Rœs,
évêque actuel, surmontées du chapeau épiscopal.

Deux cintres pareils, à portes contournées de boudins
serpentés, donnent latéralement ouverture à deux escaliers
qui conduisent, l'un à gauche, dans la salle contenant les
richesses en décors, ornementations et costumes sacerdo-
taux, et l'autre, adroite, aux archives de la cathédrale.
Entre ces trois cintres s'élèvent deux niches à portes
étroites donnant sur d'étroits escaliers en spirale, qui
conduisent sous la toiture; l'ogive qui les couronne est

1 Dans ce cloître il y avait grand nombre de pierres tumulaires et une
danse macabre peinte sur ses murs à la fin du quinzième siècle ; il n'en
existe plus aucune trace , ni des chapelles de Saint-George et de Sainte-
Biaise qui y étaient établies.
 
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