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Piton, Frédéric
La Cathédrale de Strasbourg — Straßburg, 1861

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https://doi.org/10.11588/diglit.11171#0116
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106 LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG.

fut fondue par maître Jean Millier, comme nous l'indique
l'inscription :

MIT MEINEM NACHSCHLAG THV ÏCH KVND
DER W/ECHTER SORG, TAG VND NACIIT RVND ,
ZV STRASBVRG HAT GEGOSSEN MICH
HANS JACOB MVLLER MEISTERLICH
IM JVLIO FVNF VND NEVKTZIG JAHR.

La seconde, du poids de 2,100 kilog-., sert à sonner
l'heure et fut fondue à Dorlisheim, à la même époque que
la précédente; la troisième et la quatrième sonnent les
quarts d'heure, et pèsent, l'une 775 et l'autre 420 kilog.,
et la cinquième, la cloche de retraite et des portes, est du
poids de 2,206 kilog. Ces dernières datent de 1786 et 1787,
et sortent également de la fonderie de Mathieu Edel.

La Plate-Forme.

Enfin, à peu près à 26 mètres d'élévation de cette gale-
rie, eu montant dans une des deux tourelles, on débouche
sur la vaste plate-forme qui s'étend entre la tour existante
et la maisonnette des gardiens, occupant la place sur là-
quelle devait probablement s'élever jadis une seconde tour
de moindre hauteur. La construction de la maisonnette
actuelle date du siècle passé ; elle a remplacé celle que
nous voyons représentée sur notre planche de la place des
Grandes-Boucheries1. Munie à sa façade extérieure de
vingt-deux portes et fenêtres, elle est assez vaste et con-
tient dans sa distribution intérieure, outre le couloir qui
la contourne de trois côtés, une grande chambre servant
de corps-de-garde aux deux gardiens de service; six cham-
bres à coucher pour les six gardiens, une septième servant
de décharge, une cheminée pour faire la cuisine, et la
grande roue, dans laquelle marchent deux hommes, pour

'Voy. Strasbourg illustré, Ville, \i. 135.
 
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