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Piton, Frédéric
La Cathédrale de Strasbourg — Straßburg, 1861

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https://doi.org/10.11588/diglit.11171#0033
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L'A CATHÉDRALE DE STRASBOURG. 25

colonnes annelées cl pattées du douzième, jusqu'aux mou-
lures qui appartiennent au style ogival primitif.

Chapelle de Saint-André.

Comme annexe à ces constructions, nous avons à visiter
les deux chapelles basses latérales, parallèles à l'hémicycle
du chœur. Dans le transept méridional, à côté de l'hor-
loge, on entre dans celle de Saint-André. Au milieu,
quatre colonnes romanes, de trois mètres de haut, divisent
cette chapelle en neuf voûtes croisées. La faible lumière
qu'elle reçoit du dehors et le grand nombre de pierres
tombales dont elle est ornée, lui donnent un cachet sépul-
cral. C'est le lieu de repos d'anciens chanoines appartenant
à d'illustres familles.

En entrant, à gauche, nous trouvons contre le mur la
pierre funéraire d'un margrave de Bade, surmontée des
armoiries de sa maison. Custode et cellerier de l'Église de
Strasbourg, il mourut le 1er septembre 1478. Nous igno-
rerions son nom si la colonne en face ne portait pas sur
une pierre enchâssée l'inscription suivante sur fond d'or :

MARCH10 QVI FVERAM DE BADEN EDIS ET HQ.
CVSTOS, VERMICVLIS SVM DATVS ESCA LEVIS,
QVI LEGIS HEC DISCAS PARCHARVM STAMINA NVLL1S
NAM MORS QVE QVE RAPIT PARCEHE STEMMATIRVS.

DISTICHON.

SI DOMVS AVT PIETAS IN OPVM SI CVRA BEARINT
QVEM QVAM CVM SVPERIS CAROLE NECTAR HABES.

Moi, qui fus margrave de Bade et custode de cette église, j'ai été donné
aux vers comme une vile pâture. Toi, qui lis ces mots , apprends que les
l'arques n'épargnent aucune souclie, et que la mort enlève tout.

Distique.

Si la noblesse de race, la piété, la sollicitude pour les pauvres rendent
l'homme heureux, tu dois, Charles, t'abreuver de nectar à la coupe des dieux.
 
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