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Piton, Frédéric
La Cathédrale de Strasbourg — Straßburg, 1861

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https://doi.org/10.11588/diglit.11171#0095
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LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG. 85

eaux pluviales, ou qui font faction depuis des siècles sur
ces pyramides, gardés par leurs bergers de pierre (voy.
pl. IV, fig. 5 à 19, et pl. V, fig. 0 cl 7). La cigogne et la
grue sont assises sur les quatre acrolères qui surmontent
les pinacles des quatre statues équestres de la façade prin-
cipale; quoique animaux immondes, se nourrissant de
reptiles, de crapauds et de grenouilles, les anciens maîtres
n'ont donné qu'à elles seules droit de résidence sur cette
façade. C'est le respect' dont les cigognes sont encore en-
tourées aujourd'hui chez nous, où elles croquent, comme
l'Ibis en Egypte , les nombreux reptiles de nos marécages,
qui leur a donné celte place d'honneur.

Souvent, en nous promenant sur ces greniers, dans ces
combles et galeries désertes, nous avons pu observer les
mœurs et les instincts d'une autre ménagerie vivante qui
habite ce monument, car la martre, le rat, la chauve-
souris, le hibou, la chouette, le corbeau, la corneille,
l'épervicr, le ramier et enfin la colombe domestique y ont
choisi leur séjour.

Nef romane.

En arrivant, dans notre exploration, vers le transept
méridional, nous y voyons, contre le mur, des traces d'une
bâtisse qui y était adossée ainsi que du côté nord. Cette
trace indiquerait-elle l'existence d'une nef antérieure à
celle construite en style ogival au commencement du trei-
zième siècle et qui aurait été démolie pour faire place à
une construction plus gigantesque ? Nos annales se taisent
absolument à ce sujet; mais cependant nous aurions de la
peine à croire qu'il ne dût avoir existé pendant deux siècles
que le chœur et les transepts, sans que les croyants qui
affluaient aux églises dans ces temps de ferveur religieuse
eussent eu de place pour s'assembler. Ces traces d'an-
ciennes constructions, adossées à ce qui existe encore de
 
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