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Piton, Frédéric
La Cathédrale de Strasbourg — Straßburg, 1861

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https://doi.org/10.11588/diglit.11171#0127
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LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG. l'17

conduisent à la base de la flèche, reliés avec elle par une
galerie, transforment la tour octogone en une tour carrée.
Ils sont armés jusqu'à mi-hauteur de trois contreforts,
terminés en pyramides, qui réagissent eux-mêmes sur la
poussée de la voûte de la tour. L'un de ces quatre escaliers,
celui à l'angle nord-est, est double jusqu'à moitié de sa
hauteur : c'est un chef-d'œuvre de coupe de pierre, deux
escargots qui se tordent l'un dans l'autre, et dans lesquels
deux personnes, entrées chacune par une porte particu-
lière, montent ensemble sans se voir.

Au delà des quatre tourelles, sur lesquelles est planté
le drapeau nalional les jours de fêtes politiques, huit es-
caliers tournants rampent aux huit angles du cimier, entre
des lancéolés , pour arriver dans l'intérieur, étroit réduit
d'un diamètre de 2 mètres, formant de loin sept gradins
de géant. L'ascension jusqu'aux quatre tourelles n'est en-
tourée d'aucun danger et d'aucune peine, si les jarrets et
la poitrine sont bien constitués; depuis ce point jusqu'au
sortir des huit escaliers, il n'en est pas non plus, si la
personne qui monte n'a pas trop d'embonpoint et surtout
si elle n'est pas sujette au vertige; mais pour arriver de la
couronne à la lanterne et de là au bouton, il n'y a plus
que des barres de fer, les saillies de la pierre comme appui
pour les mains et les pieds; il faut grimper sur ce point
culminant. Aussi, celle ascension périlleuse n'est-elle en-
treprise, que par des ouvriers de la cathédrale, qui en ont
l'habitude, ou par quelque téméraire, comme celui qui
salua de ses gestes et de ses acclamations le ballon navi-
guant dans les airs le jour de l'inauguration du chemin
ferré de Paris à Strasbourg, le 18 juillet 1852 '.

tio (le la tour, mais que sans doute Hultz, qui la couronna du cimier, croyant
pouvoir monter plus haut, y ajouta la partie s'élevaut depuis ces Laies jus-
qu'à la galerie qui contourne la hase de la llcclie.
' C'était le capitaine du génie Parmentier.
 
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