Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 16.1894

DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:
Loret, Victor: Recherches sur plusieurs plantes connues dans anciens égyptiens, [3]
DOI Artikel:
Moret, Alexandre: Monuments égyptiens de la collection Dugas
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12252#0026

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
14

MONUMENTS ÉGYPTIENS DE LA COLLECTION DUGAS

Le Juncus acutus ou est une plante à tiges grêles et flexibles servant aux van-
niers, tout comme les tiges du (j ^ l<cp> \^[; de même que VAsir, YAsal pousse dans les
endroits marécageux. J'ajouterai que des fragments de cette espèce ont été retrouvés
par F. Unger dans des briques de la pyramide de Dashour1. L'identification de la
plante Asir me paraît donc définitivement acquise.

Lyon, 11 juillet 1893.

MONUMENTS ÉGYPTIENS DE LÀ COLLECTION DUGAS

par

Alexandre Moret

La Collection d'antiquités égyptiennes de M. Dugas, à Lyon, comprend deux séries
de pièces : 1° deux cercueils, dont le premier a été retrouvé avec sa momie, et le second
vide; 2° des objets divers, statuettes funéraires, figurines, etc.

PREMIÈRE SÉRIE

I. Premier cercueil. — L'originalité de ce cercueil consiste en ce qu'il est fait
d'une simple toile recouverte d'un stuc peint et goudronné. Cette enveloppe est actuelle-
ment fendue le long des deux côtés ; mais, à l'état primitif, elle ne formait qu'une seule
pièce, enveloppant le corps, et maintenue fermée par des ficelles passant par des trous
symétriques. La momie avait donc une robe de toile stuquée lacée dans le dos; procédé
d'ensevelissement sans doute moins coûteux que la confection d'un cercueil en bois.

Dans l'état actuel, la toile étant fendue sur les côtés, nous avons un couvercle et un
revers du cercueil distincts l'un de l'autre. Aussi allons-nous décrire ces deux parties
séparément.

1° Couvercle (pl. I). — La toile, couverte d'un stuc de trois millimètres d'épais-
seur, épouse la forme du corps. Elle dessine la tête, se creuse au sternum, se renfle â
l'endroit où les mains étaient croisées; les bras, les jambes, les genoux sont accusés par
des saillies. La longueur est de lm 74; la largeur au-dessous du collier de 0m 56, aux
genoux de 0m 42, au bout des pieds de 0m 21. — L'ensemble était revêtu de couleurs
rouge, jaune, ocre, verte. Mais une épaisse couche protectrice de bitume amortit les
teintes, dissimule les scènes peintes et les légendes : si bien que, malgré des lavages
réitérés à l'alcool, nous n'avons pu distinguer que les lignes générales de la décoration.

Dans le sens de la longueur, il y a cinq registres successifs :

1° La tête, peinte en. jaune clair, légèrement inclinée sur l'épaule droite, recouverte
d'un voile à raies rouges et vertes, ornée d'un large collier à cinq rangs qui descend
jusqu'à l'abdomen, et dont on ne distingue plus les couleurs;

2° Un second registre, long de 0m26, se décompose ainsi : Au centre, cinq colonnes

1. V. Loret, Flore pharaonique, 2e édit.. n° 40.
 
Annotationen