Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 16.1894

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Spiegelberg, Wilhelm: Ostraca hiératiques du Louvre
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12252#0078

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
OSTRACA HIÉRATIQUES DU LOUVRE

65

de lumière assez curieuse sur l'influence commerciale des étrangers de cette époque de
l'histoire égyptienne.

C'est donc la fille d'un Sémite, d'une naissance assez basse, que le prince S',-mntw
acceptait dans son harem, suivant une ancienne coutume pratiquée par les pharaons
comme par leurs sujets.

La fonction de notre prince nous est bien révélée par les inscriptions des amphores
de vin, dont je compte publier d'ici peu une étude spéciale; je ne puis donc qu'y ren-
voyer le lecteur.

D'après une conjecture de Devéria, notre ostracon «peut avoir servi de billet de
faire part ». Mais, vu le caractère cérémonie! de la société égyptienne, et surtout si nous
nous rappelons par exemple des phrases épistolaires, répétées sans cesse au commence-
ment et à la fin des lettres, cette hypothèse me semble inadmissible. C'est justement le
style sommaire et, si l'on veut, bureaucratique de notre document qui me porte plutôt
à croire que notre pièce contient l'annonce de cette affaire de cour à un bureau quel-
conque 1.

II. Ostracon 2261

r ^

nnn i-^ Y^^n

o nn ! i

3 3 n o

* fl \ f - ^ A <—> «fi q Q -f I , Q <=>Q aÇ J{ aQ ^ q <=>

Il U (Ni /WWNA -L ^iïik \V 0 k\i fit " SJn AWW\ I I

1 I WvW Ô <Z^> ' W ' 1 ^ 1-1 T /vWvVs £ll _û \\ jQ il I *--il3 1 JS-A Y AWW\

W

! I I

û

Je n'ose pas donner une traduction de ce texte; les remarques suivantes justifieront,
je l'espère, mon hésitation. Or, en examinant de près le squelette, pour ainsi dire, de la
phrase principale, à savoir : ql

NN., la construction fautive de l'ensemble nous saute

t wvw i_1 M I i 1

aux yeux. Ensuite, si nous nous reportons à la fin de la phrase, nous remarquerons que
l'agent est introduit par in, en d'autres termes que nous avons devant les yeux un des
archaïsmes du style bureaucratique. Il va sans dire que ces constructions, n'existant
plus dans le langage courant de ce temps, donnaient au scribe du Nouvel-Empire de
quoi se confondre. Peut-être doit-on chercher les causes de Terreur dans cette direction ;
mais je n'ai pas réussi à rétablir d'une manière certaine la construction intégrale, et c'est
surtout la lecture très douteuse du groupe un peu effacé après msw stnï qui m'a arrêté1.

1. Du manque complet d'une formule officielle (cf. Erman, Âgyptische Zeitschrift, 1891, p. 117) au com-
mencement et à la fin, il me semble résulter que cette communication était d'un caractère peu public. ,

2. Devéria, Catalogue, XI, p. 5.

3. La forme extraordinaire du (S doit son existence à l'intention du scribe de remplir l'espace libre.

4. Pourtant je veux ajouter en note une solution possible. Le wnnw pourrait avoir ici le sens temporeL

recueil, xvi. 9
 
Annotationen