PAPYRUS HIÉRATIQUES INÉDITS DU LOUVRE
73
Le recto contient évidemment les restes d'un compte, dont voici la transcription,
autant que j'y ai réussi :
111 ^ r,nr«
"""9^ i
5 r (?) n "
^ I M 3 H^P 4 MPI -? c? ) ^"^^ I I I
l I IIP \ I I I I «11 S. *~WVA (?)
nnn <
/WWV\ ^ ^
I o I
nnn I ^■L^Je i i i o ilo_21 l« o
Étant donné la lecture douteuse de quelques mots qui ne sont pas connus d'ailleurs
sous ces formes, je n'insiste pas sur une explication des dernières.
Le verso de notre fragment est tellement effacé, que je ne suis arrivé à reconnaître
les signes donnés sur la planche qu'à la suite de longues études. Je n'ai doue guère à
ajouter que ce texte est plus ou moins une interprétation de ma part. Néanmoins je
renonce à donner la transcription de ce texte qui se prête à l'état actuel à tordes sortes
de lectures dont aucune ne pourrait prétendre à une exactitude absolue. Je me contenterai
donc de déterminer le sens général de ce texte qui est, de même que le recto, le débris
d'un compte. Mais, tandis que la partie supérieure contient purement et simplement
l'indication de quelques objets parmi lesquels on reconnaît le linge et J, la partie
inférieure, séparée par une ligne rouge \ ne semble pas être tout a fait de même nature.
Car, si je rétablis bien le texte de la deuxième ligne du susdit morceau de la manière
suivante : 1 A/^AAA^H-
L 1 ® i Je i e W^m.
On peut, au moins, admettre la conclusion que ce texte a contenu, après les énumé-
rations usuelles qui du reste sont reprises à la fin de ce texte, quelques autres indications
s'y rattachant. Voila tout ce que j'ai pu tirer de ce manuscrit mutilé, dont la valeur prin-
cipale consiste dans ses particularités paléo-graphiques que j'ai signalées plus haut.
IV. Papyrus Allemant Ç. — L'écriture des quelques lambeaux du papyrus C que
j'ai réunis sur la table jointe à ce Mémoire rappelle celle du Papyrus Abbott. En remar-
quant qu'ils font partie d'une pièce de comptabilité, je fais suivre une transcription
hiéroglyphique des plus grands fragments.
Fragment 1.
On doit bien se garder de transcrire le groupe ^ ^? par 1, car nous avons ici
affaire à la méthode de cadrer les signes. De même que Ton écrit Xpi au lieu de
et 1££ au lieu cle J £> \ on substitue 1^ à 7<==,-
1. Les traits devant et dernière ici comme à la ligne suivante, sont une sorte de point de distinction
très fréquent, par exemple, dans les comptes des Papyrus Rollin de la Bibliothèque Nationale.
2. Je l'ai marquée sur la planche, comme les autres rubra, par une ligne brisée.
3. Cf. mes Studion, p. 23, note 99.
recueil, xvi. 10
73
Le recto contient évidemment les restes d'un compte, dont voici la transcription,
autant que j'y ai réussi :
111 ^ r,nr«
"""9^ i
5 r (?) n "
^ I M 3 H^P 4 MPI -? c? ) ^"^^ I I I
l I IIP \ I I I I «11 S. *~WVA (?)
nnn <
/WWV\ ^ ^
I o I
nnn I ^■L^Je i i i o ilo_21 l« o
Étant donné la lecture douteuse de quelques mots qui ne sont pas connus d'ailleurs
sous ces formes, je n'insiste pas sur une explication des dernières.
Le verso de notre fragment est tellement effacé, que je ne suis arrivé à reconnaître
les signes donnés sur la planche qu'à la suite de longues études. Je n'ai doue guère à
ajouter que ce texte est plus ou moins une interprétation de ma part. Néanmoins je
renonce à donner la transcription de ce texte qui se prête à l'état actuel à tordes sortes
de lectures dont aucune ne pourrait prétendre à une exactitude absolue. Je me contenterai
donc de déterminer le sens général de ce texte qui est, de même que le recto, le débris
d'un compte. Mais, tandis que la partie supérieure contient purement et simplement
l'indication de quelques objets parmi lesquels on reconnaît le linge et J, la partie
inférieure, séparée par une ligne rouge \ ne semble pas être tout a fait de même nature.
Car, si je rétablis bien le texte de la deuxième ligne du susdit morceau de la manière
suivante : 1 A/^AAA^H-
L 1 ® i Je i e W^m.
On peut, au moins, admettre la conclusion que ce texte a contenu, après les énumé-
rations usuelles qui du reste sont reprises à la fin de ce texte, quelques autres indications
s'y rattachant. Voila tout ce que j'ai pu tirer de ce manuscrit mutilé, dont la valeur prin-
cipale consiste dans ses particularités paléo-graphiques que j'ai signalées plus haut.
IV. Papyrus Allemant Ç. — L'écriture des quelques lambeaux du papyrus C que
j'ai réunis sur la table jointe à ce Mémoire rappelle celle du Papyrus Abbott. En remar-
quant qu'ils font partie d'une pièce de comptabilité, je fais suivre une transcription
hiéroglyphique des plus grands fragments.
Fragment 1.
On doit bien se garder de transcrire le groupe ^ ^? par 1, car nous avons ici
affaire à la méthode de cadrer les signes. De même que Ton écrit Xpi au lieu de
et 1££ au lieu cle J £> \ on substitue 1^ à 7<==,-
1. Les traits devant et dernière ici comme à la ligne suivante, sont une sorte de point de distinction
très fréquent, par exemple, dans les comptes des Papyrus Rollin de la Bibliothèque Nationale.
2. Je l'ai marquée sur la planche, comme les autres rubra, par une ligne brisée.
3. Cf. mes Studion, p. 23, note 99.
recueil, xvi. 10