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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 16.1894

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Nr. 3-4
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Scheil, Jean-Vincent: Stèle de Bêl-harrân-bel-utsur
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https://doi.org/10.11588/diglit.12252#0199

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STELE DE BÈL-H ARR AN-BÊL-UTSUR

181

Quant aux franchises que j'ai octroyées à cette ville, qu'on ne lève pas ses....., ne soient

pas.....ses moissons (?).

20 Ne coupe pas ses eaux pour un autre canal, ne change pas les limites et les bornes..

Xe fais pas de prélèvement sur les bœufs et les moutons, n'impose pas à ses habitants de

porter la planche à briques,
Ne décrète sur eux aucune autre corvée.

Ne t'occupe pas de leur administration, et cette stèle, ne la renverse pas de son lieu.
Ne la place pas dans un autre lieu, ne la relègue pas dans une maison de ténèbres, ne la
brise pas.

25 Ne l'enfouis pas dans la poussière, ne la jette pas dans l'eau, n'écarte pas l'enduit, ne le
brûle pas au feu.

N'efface pas l'écriture, et les dieux dont le nom écrit est gravé sur la stèle.
Dans le choc de la mêlée et de la bataille, à l'approche du jugement, au contact de Girra,
dieu de la mort,

Quand tes mains s'élèveront, ils écouteront ta prière, t'accourront en aide.

v

Pour celui qui changera mon inscription et mon nom,'Asur, Samas, Marduk, Rammân,
30 0 grands dieux, qu'il n'y ail; point, (non) qu'il n'y ait'pas de pitié jusqu'à l'anéantissement.

NOTES

Ligne 4. — A-s-ïr— Utu, idtu [Brunnow 11573) forme féminine de èdù avec un sens gé-
néral commun de « vague, Ilot », etc. Del. W. B. p. 122, 125, et un sens dérivé « géant, guerrier,
chef» Assurn. I. 13; III, 115 èdù gab su. Cf. ittu, ittijpoui tukidtu, abarakku (Jensen. KB, III,
I, 50); ou bien a-t-on joué sur le mot edù, matériellement semblable à edu «unique, premier »?
Peut-être est-ce simplement sir, nir avec le préfixe a = etillu.

Kurmèti est pour Kurumèti.

Ligne 5. — Kibràti = UD. Cette lecture du signe UB, AR est certaine par IV R. 60 bis, C. 9,
et par un double de ce texte, Const. S. 37 1. 18 : ud-dal-lil ki LU NITA, où le premier mot est
écrit UB-RI-LIL — Sur la brique de Kurîgalzu — [Rec. de Trac, t. XVI, p. 90) UB-AN-DA.

Ligne 7. — Inninna pour unninna, comme urnintu, irnintu.

Ligne 16. — Tarrinnu, Idéogr. XA-BIL, avec l'idée dominante de sacrifice par le feu, sans
préjudice de l'idée de festin qui paraît résulter d'autres textes (Zimmern, B. P., p. 98, 99). Le
festin, où le peuple offrant communiait à une partie de la victime, complétait d'ailleurs le sacrifice.
— Aux textes connus où ce mot se rencontre on peut ajouter, Gudéa Cyl. B, 5 où tarrinnu (NA-

V

Bil) est en parallélisme avec NA-RI « lustration » et avec GIS-KIX « arbre à oracles » (il s'agit
d'Ea et de la grande devineresse d'Éridu NIN DUD, qui n'est pas NIN-GUL dont le nom
d'ailleurs doit être lu NIX-SUX; d'après Gudéa Cyl. B., XXIII, 19 (AN) NIN-SUN-NA). —
Le GIS cleGIS-Kin dans Gud. Cyl B, IV. 5-V. — Cyl. A. XX, 16, est le signe pi, a, ma, me.
Cf. GIS-TUK et PI-TUK = semù. Cf. Lehmann, Samas-sum-ukin, p. 143, 144: La" forme
archaïque du signe ne se rapproche de nulle autre comme du PI moderne. Dans Cyl. V. 23,
Gis-kin est en parallélisme avec namsibba == isibbuttù « lieu et acte de l'oracle ». Dans ces der-
niers textes NA-BIL et NA-RI pourraient aussi bien exprimer, en analogie avec parsu, le lieu
des fonctions sacrées correspondantes.

v . .

Ligne 19. — Se nusahi me parait être le blé en herbe, pouvant servir cle fourrage, par oppo-
sition à se innu, blé monté en épis, bon pour la récolte.
 
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