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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 21.1899

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [9]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12428#0038

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28

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

nage divin portant le bâton, se trouvent tous deux appartenir à des QA-SU-GAB du

dieu Gudêa!

XLIII. Sandan-Adar. — Voici un petit Gilgames en terre cuite à émail jaune
(haut., 0m12; larg., 0m08), que j'ai acquis récemment à Constantinople, mais dont
je n'ai pu connaître la première provenance. Il n'y a pas grand'chose à dire sur

Sandan-Adar ». L'objet représentant Héraclès était voué à ce dieu dont le premier
nom est expliqué par le second.

La tablette ne vient pas nécessairement d'Assyrie; on se servait de l'écriture
cunéiforme ailleurs que dans ce pays. D'ailleurs, rien ne prouve que Sandan ait été
inconnu en Assyrie. Le texte d'Agathias insinue plutôt le contraire : BîjXov fxlv tov a!cc

tu^Ôv, SàvoTQv te tov IIpaxXÉa xaî 'Ava'Extûa vr,v 'Acppo8tT7]v xod aXXwç zobç aXXouç ÈxaXouv wç tcou B^owaraw
te iîp BxS'jXovÎoj xx'. 'AOtjvoxXeT xaî Eijjiàxt}) ■zolç xà apvaioTaTa xwv 'Aaaupiwv xe xai M/^ocov àvaYpai^apivoiç

testai, II, 24 (d'après Ed. Meyer, Z.D.M.G., XXXI, 736).

De même, celui d'Apolloclore, III, 14, 3, 1 : sàvoxxoç, <k èx Supiaç rX8wv elç KtXixfàv
où il pourrait bien être question de l'Assyrie et non de la Syrie.

L'assimilation de Sandan à Héraclès se trouverait justifiée dans notre document
par l'image illustrant le nom.

Quant à Adar, bien que le nom ait été, dans les écritures sémitiques, souvent
confondu avec Adad, dont l'existence n'est pas douteuse, on ne saurait nier catégori-
quement qu'il y ait eu, dans le monde sémitique, un dieu de ce nom. Voir, pour les
textes, Z.D.M.G., XXXI, 735, Ed. Meyer, qui défend la négative.

Mais pourquoi le signe de la divinité n'est-il pas reproduit devant Adar? Adar
serait-il un adjectif ou verbe d'une langue non assyrienne? C'est peu probable.

Le fait d'un double nom divin pour un seul dieu ou héros n'est pas extraordinaire
dans le monde sémitique.

^TIt" It" = Ninip) ; malgré que J^JJ ait dans l'appli-
cation la valeur ip et que sa valeur dur paraisse
plutôt théorique ; malgré qu'il puisse sembler étrange
que notre Héraclès ait un double nom, je proposerai
de lire l'inscription : Ana San-dan A-dar « Au dieu
 
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