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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 36.1914

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Nr. 1-2
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Weill, Raymond: Monuments égyptiens divers
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https://doi.org/10.11588/diglit.12743#0104

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86

MONUMENTS ÉGYPTIENS DIVERS

quatre sont conservées entièrement, et il est expliqué depuis longtemps que les noms
sont berbères1 ; le rédacteur de l'inscription, les sachant difficilement compréhensibles,
a pris la peine de nous dire que J jj^ signifiait ^W^^ • (( gazelle blanche2 »,

que ^^^m signifiait le «Noir», que signifiait ^|*^

an

Ci

Kt~^'^ « la chaudière ... (?) ». Quant au quatrième nom, ? <==>\f\> il n'est
pas traduit par le scribe, mais c'est celui pour lequel on voit le plus clairement la cor-
respondance avec un mot berbère, abaïkour, abekkour, qui désigne le lévrier de Ka-
bylie, le slougui*.

On sait, de plus, que, de ces divers animaux, le chien Behouka a eu la particulière
fortune d'être remarqué par les enquêteurs du Papyrus Abbott, au cours de cette en-
quête qui fut faite dans la nécropole de Drah abou'l Neggah, au temps de la XXe dy-
nastie; relevant le tombeau du prince Antef et décrivant la stèle, le scribe notait''

^^^^ aaaaaa no \> "ft

« son chien entre ses jambes, nommé Behouka, | J fi v\V ».

Or, voici un nouveau monument sur lequel paraît un chien nommé de même, non
le même animal à coup sûr, mais un autre Behouka berbère, dont l'image est celle d'un
grand slougui, d'une admirable beauté. Le monument est une portion du parement des

blocs qui revêtaient une très belle chapelle de mastaba, sans nul doute détruite de fond
en comble à cette heure. Les voleurs ont démoli la construction, détaché à la scie le
parement de calcaire blanc décoré, pour le rendre plus transportable, et quatre de ces
panneaux de calcaire, se faisant suite et permettant de reconstituer une portion de
tableau de lm,20 de longueur, sont arrivés à Paris, où j'ai eu la permission de prendre,

XI (1889), p. 79-80'; Loret, Le nom égyptien de l'oryœ, dans Archives du Muséum d'hist. nat. de Lyon, 1908;
Lange-Schâfer, Grab- und Denksteine des Mittleren Reichs (dans Cat. général Caire), II, p. 100 : Caire
n» 20.512.

1. Maspeko, Daressy, Loret, voir note précédente.

2. Loret, .voir note .au bas de la page précédente.

3. Maspeko, Daressy, voir note 1 ci-avant.

4. Papyrus Abbott, p. 2, 1. 10-11.
 
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