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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 12.1886 (Teil 2)

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Bonnaffé, Edmond: L' art du bois: les écoles franҫaises au XVIe siècle, [3]; Ile-de-France
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La femme au Rouet
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https://doi.org/10.11588/diglit.19706#0198

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LA FEMME AU ROUET. 169

L'ébéniste détrône l'ancien huchier, et Laurens Starbe, « menuisier en ébène et faiseur de cabi-
netz du Roy », est le seul de ses confrères qui ait l'honneur d'être choisi pour loger dans les
galeries du Louvre L'ancienne école a vécu, l'art moderne entre en scène.

Il nous reste à dire un mot d'un atelier angevin qui florissait sous François Ier. On a pu
voir, dans la collection Mordret d'Angers, vendue à Paris en 1881, plusieurs échantillons de cette
fabrique, recueillis sur place. Le prince Soltykoff possédait deux dressoirs du même atelier, qui
passaient pour provenir de la sacristie de Chinon ; un troisième figurait à la vente Mordret.
Aujourd'hui deux exemplaires sont conservés chez M. Gavet, un autre appartient à M. Jameron,
de Tours. Nous attribuons à la même fabrique la moitié supérieure d'un meuble appartenant à
Mme Pillon, d'Orléans, sur le vantail duquel est figuré saint Georges terrassant le dragon, avec
la devise : Contre Dieu nul ne peult rien faire. Enfin le Musée d'Angers conserve un coffre de
travail analogue qui vient de la chapelle de l'ancien palais des Marchands 2, et représente la
Mort se préparant à combattre la Noblesse, le Clergé et le Peuple. On ne connaît aucun docu-
ment sur cet atelier. Le seul menuisier angevin, contemporain de François Ier, dont le nom soit
resté, s'appelait Jean Audusson et travaillait en 1518 aux stalles de l'église de Saint-Pierre.

Edmond Bonnaffé.

{La suite prochainement.)

1. Le logement de Laurens Starbe au Louvre fut occupé par sa veuve, puis par Jean Macé, ébéniste (1644), Par André-Charles Boulle
(1672), par J. Ph. Ch. Joseph Boulle (172D), enfin par Joseph et Carie Vernet (1790).

2. m. Michel, conservateur du Musée dAngers, a bien voulu nous communiquer une photographie de ce coffre.

LA FEMME T AU ROUET

Il n'est pas d'amateur qui ignore combien précieuse est la Collection
Albertine ; ses trésors mériteraient à eux seuls le pèlerinage de la capitale de
l'empire austro-hongrois, si Vienne n'abondait en merveilles artistiques.

Les dessins de Rembrandt occupent à l'Albertine une place d'honneur
parmi tant de chefs-d'œuvre jetés sur le papier par les plus illustres maîtres
de toutes les écoles.

M. Cari Probst a très remarquablement traduit pour l'Art une des plus
prestigieuses improvisations de Rembrandt : la Femme au rouet.

Tome XLI.

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