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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 16.1890 (Teil 2)

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NOTRE BIBLIOTHÈQUE.

fonde, plus vivace qu’Edimbourg. Y penser fréquemment
demeure l’enchantement de mes vieilles années. Croyez-
moi, consacrez-lui une partie de vos vacances, vous m’en
saurez à coup sûr très
grand gré et ne la quitterez
que très résolu à y retour-
ner.

Je vous souhaite pour
compagnon, — un com-
pagnon qui vous préparera
à souhait aux charmes du
voyage — le livre que je
vous signale. Ne vous
figurez pas qu’il s’agisse
d’un simple volume de
circonstance; il n’en a que
l’enseigne ; mais cette
éphémère apparence re-
couvre une œuvre émi-
nemment durable, une
œuvre qu’il y aura tou-
jours plaisir extrême à
consulter. En y apprenant
à aimer l’Edimbourg du
passé, vous ne vous atta-
cherez que plus vivement
à l’Edimbourg actuel, qui
fond dans un si séduisant
ensemble la pittoresque
capitale d’antan et la noble
cité de nos jours.

Puis, si The Book of
Old Edinburgh est excel-
lemment composé et on
ne peut plus agréablement
écrit, quel plaisir n’y a-t-il
pas à lire ses pages, mo-
dèles accomplis de perfec-
tion typographique — une
perfection coutumière à
MM. T. et A. Constable
— et illustrées, de la façon
la plus spirituelle, de des-
sins tirés en bistre sanguin
très chaud de ton et « fait
à souhait pour le plaisir
des yeux ! » On ne com-
mente pas d’une verve plus franche ni avec un goût plus
délicat un texte dont le savoir est constamment mêlé,
dans une proportion d’une mesure exquise, d’anecdotes

qui font littéralement vivre le lecteur de la vie de l’Edim-
bourg des siècles passés.

Ecrivains et artiste ont élevé à la vieille et poétique

cité, à ses mœurs, à son
esprit, à ses annales, le
monument le plus complet
dans son élégante sobriété,
un de ces monuments des-
tinés à demeurer précieux
aux bibliophiles, aux cu-
rieux de littérature et d’art,
à tous les raffinés.

P. S. — Si vous sui-
vez mon conseil, si vous
allez à Edimbourg, — et
vous irez, je le gagerais
— permettez-moi de vous
recommander de visiter
l’établissement de MM. T.
et A. Constable, les maîtres
imprimeurs de The Uni-
versity Press. C’est un
vrai régal pour tout ama-
teur de livres, et lorsque
vous vous rendrez à
l’Université, ayez soin de
demander à feuilleter les
Portraits of the High
Officers and Prof essor s
of the University of Edin-
burgh atits Tercentenary
Festival. Ces portraits —
c’est M. William Hole,
Associate of the Royal
Scottish Academy, qui les
a dessinés et gravés à l’eau-
forte — ces portraits sont
réunis en un superbe in-
folio imprimé en 1884 Par
MM. T. et A. Constable
et édité par M. David
Douglas; ils vous feront
passer rapidement en re-
vue toute une élite intel-
lectuelle, les princes de la science de la ville que l'on
appelle, à bon droit, une Athènes du Nord.

P. L.

La Cathédrale de Baveux,

(Gravure extraite de : Vingt Joins du Havre à Cherbourg — Rouen — Basse-Seine
Cotes normandes, par Constant de Tours.)

Paul Leroi.
 
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