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L’ART.
quarante et une eaux-fortes inspirées à M. Lalauze par la
prose si finement colorée de Mme de Staal comptera parmi
les meilleures compositions et les meilleures gravures de
M. Lalauze; ses vignettes semées dans le texte luttent
de charme avec les planches tirées à part. C’est un régal
« fait à souhait pour le plaisir des yeux ».
Augustin de Buisseret.
DLX11I
Les Chefs-d’Œuvre- du Musée royal d'Amsterdam. Édi-
tion de luxe. Texte par A. Bredius. Traduction fran-
çaise par Emile Michel. Munich, Franz Hanfstaengl,
éditeur; Paris, Librairie de l’Art, 29, cité d’Antin.
Tout récemment, M. Émile Michel rendait compte ici
Terpsichore charitable ou MUc Guimard visitant les pauvres,
D'après une gravure conservée au Musée Carnavalet. •— (Gravure extraite de Paris en jySg.)
même du magnifique ouvrage consacré aux Trésors d’art
du Musée de Brunswick1, richesses artistiques trop peu
familières encore à la grande majorité des Curieux. Jamais
étude ne fut mieux faite pour les décider à entreprendre
un voyage destiné à la fois à augmenter largement la somme
de leurs connaissances et à leur procurer de nouvelles et
très durables jouissances en les initiant à des chefs-d’œuvre
dont la plupart d’entre eux ne soupçonnaient pas même
l’existence avant d'avoir lu les pages si savantes du très
excellent auteur des Musées <i’Allemagne et des magistrales
Salle des Variétés-Amusantes, devenue celle de la Comédie-Française actuelle.
Construite en 1780, elle donne une idée juste de l’aspect des salles de spectacle de l'époque. (Gravure extraite de : Paris en iy8g.)
monographies de Rembrandt, de Gérard Ter Borch, de
Meyndert Hobbema et des Ruysdael.
C’est que M. Emile Michel s’impose à ses lecteurs par
sa constante sincérité, sa profonde conscience et l’attrait
d’un savoir très sûr et qui néanmoins semble s’ignorer.
1. Voir l’Art, 160 année, tome II, pages 199 et 206.
L’artiste si lettré qui s’efface toujours s’est bien gardé,
en analysant le splendide in-folio de M. H. Riegel, de
saisir l’occasion de signaler un monument du même genre
en l’honneur du Musée d’Amsterdam, occasion trop natu-
relle de réclame que les habiles de ce temps n’eussent
laissé échapper sous aucun prétexte.
L’ART.
quarante et une eaux-fortes inspirées à M. Lalauze par la
prose si finement colorée de Mme de Staal comptera parmi
les meilleures compositions et les meilleures gravures de
M. Lalauze; ses vignettes semées dans le texte luttent
de charme avec les planches tirées à part. C’est un régal
« fait à souhait pour le plaisir des yeux ».
Augustin de Buisseret.
DLX11I
Les Chefs-d’Œuvre- du Musée royal d'Amsterdam. Édi-
tion de luxe. Texte par A. Bredius. Traduction fran-
çaise par Emile Michel. Munich, Franz Hanfstaengl,
éditeur; Paris, Librairie de l’Art, 29, cité d’Antin.
Tout récemment, M. Émile Michel rendait compte ici
Terpsichore charitable ou MUc Guimard visitant les pauvres,
D'après une gravure conservée au Musée Carnavalet. •— (Gravure extraite de Paris en jySg.)
même du magnifique ouvrage consacré aux Trésors d’art
du Musée de Brunswick1, richesses artistiques trop peu
familières encore à la grande majorité des Curieux. Jamais
étude ne fut mieux faite pour les décider à entreprendre
un voyage destiné à la fois à augmenter largement la somme
de leurs connaissances et à leur procurer de nouvelles et
très durables jouissances en les initiant à des chefs-d’œuvre
dont la plupart d’entre eux ne soupçonnaient pas même
l’existence avant d'avoir lu les pages si savantes du très
excellent auteur des Musées <i’Allemagne et des magistrales
Salle des Variétés-Amusantes, devenue celle de la Comédie-Française actuelle.
Construite en 1780, elle donne une idée juste de l’aspect des salles de spectacle de l'époque. (Gravure extraite de : Paris en iy8g.)
monographies de Rembrandt, de Gérard Ter Borch, de
Meyndert Hobbema et des Ruysdael.
C’est que M. Emile Michel s’impose à ses lecteurs par
sa constante sincérité, sa profonde conscience et l’attrait
d’un savoir très sûr et qui néanmoins semble s’ignorer.
1. Voir l’Art, 160 année, tome II, pages 199 et 206.
L’artiste si lettré qui s’efface toujours s’est bien gardé,
en analysant le splendide in-folio de M. H. Riegel, de
saisir l’occasion de signaler un monument du même genre
en l’honneur du Musée d’Amsterdam, occasion trop natu-
relle de réclame que les habiles de ce temps n’eussent
laissé échapper sous aucun prétexte.