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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 3.1864-1865

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[Procès-verbaux des séances]
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Assemblée génerale à Colmar, le 19 mai 1864
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https://doi.org/10.11588/diglit.19861#0025

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4ssembl6e generale ä Colmar, le 19 mai 1864.

Presidence de M. SPACH.

Uiie cinquanlaine de personnes assistent ä la seance. MM. les mem-
bres du comite du Haut-Rhin, augmenles de leurs coliegues du Bas-Rhin,
prennent place au bureau.

Le president ouvre la seance par le discours suivant:

«Messieurs, au bonheur que nous eprouvons chaque annee de nous re-
trouver et nous retremper au milieu de vous, se mele cette fois un veritable
et profond regret. Je ne veux point reparier en ce moraent de ceux qui ne
sont plus de ce raonde, et qui ont droit ä notre chaleureux Souvenir; mais
du depart de notre president honoraire, qui n’avait cesse, depuis quatre ä
c.inq ans, de nous donner des preuves d’un interet pratique et efficace, et
qui nous accueillait ici meine avec une hospitalite affectueuse. Le nom de
M. Paul Odent restera inscrit dans nos modestes annales ä cöte de celui du
fondateur de notre Societe; et je crois repondre ä un sentiment unanime,
en vous priant de le proclamer des ce moment membre honoraire. Je
pense qu’il ne se refusera point ä accepter ce temoignage de notre grati-
tude; c’est le seul qui soit ä notre disposition ä l’endroit d’un fonctionnaire
aussi haut place que lui. L’envoi de notre Bulletin lui rappellera peut-etre
notre pays; il trouvera quelquefois dans les pages de nos memoires le
Souvenir d’un sejour qu’il affectionnait.

« Nous avons ä nous acquitter vis-a-vis d’autres hommes qui prennent
aux etudes archeologiques de notre Alsace un interet plus ou moins direct.
On nous a presque fait, ä mes coliegues et ä raoi, un reproche de ne pas
avoir depuis longtemps offert au directeur de la Societe frangaise d’ar-
cheologie, ä M. de Gaumont, le titre que nous conferons aujourd’hui ä
M. Odent. Ge n’est point un oubli, Messieurs; c’etait de ma part, au moins
dans les premieres annees de notre existence, un sentiment de reserve,
qui me semblait commande par notre recente eclosion. Je n’entrevoyais
pas ce qu’un diplöme, emane de notre jeune societe, pouvait ajouter ä
l’illustration du savant eminent et actif, qui depuis trente ans a propage,
dans la France entiere, l’amour de l’art monumental et des origines histo-
riques; du citoyen qui a puissamment contribue ä allumer dans toutes les
provinces le flambeau de la vie intellectuelle, et ä grouper autour d’un
foyer commun les efforts isoles; car sans M. de Caumont, sans la persis-
 
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