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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 3.1864-1865

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[Mémoires]
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Siffer, Jér. Ans.: Notice sur deux bas-reliefs, figurant Pallas découverts tous à Niederbronn, l'un en 1842, l'autre vers 1760
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https://doi.org/10.11588/diglit.19861#0239

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NOTICE

SUR DEUX BAS-RELIEFS, FIGURANT PALLAS

DICOUVERTS TOUS DEUX A NIEDERBRONN

L’UN EN 1842, L’AUTRE VERS 1760.

La premiere des deux sculptures que je fais connaitre est demeuree jus-
qu’ici tres-peu connue; eile se voit ä la promenade du Herrenberg, a
Niederbronn; on a de la peine ä Fexaminer dans la position oü eile se
trouve : il faudrait la redresser. Elle fut decouverte, en 1842, dans le quar-
tier de la nouvelle avenue, au meme endroit d’oü on a retire la dalle ä
deux fjgures, dontje viens de donner la description.

Pour avoir de ce monument un leger apergu , je dirai qu’il a une liau-
teur de 86 centimetres sur une largeur de 48 centimetres et une epaisseur
de 20 centimetres; il en manque la partie superieure qui est perdue. C’est
une pierre de gres rouge des Vosges, dont l’image represente Pallas, carac-
terisee par ses attributs. La deesse soutient la javeline de la main droite; ä
sa gauche est sculpte le bouclier; eile a lc cou orne d’une torque de
3 centimetres de large; sa tete, par suite de la mutilation de la pierre, est
separee du tronc; eile est vetue d’une longue robe, serree ä la tadle par
une ceinture; par - dessus la robe, on remarque la stola : la draperie
annonce Delegant costume d’une dame romaine. Les contours de la statuc
sont tres-gracieux. Toute la sculpture denote un ouvrier habile en ce genrc
de travail. Bref, le monument, pour Fensemble de Fexecution, atteste une
ecole qui n’a ete surpassee chez nous qu’au moyen äge, et il fournit
une preuve irrecusable du degre de perfection auquel etaitparvenu l’art de
la statuaire dans notre region ä Fepoque romaine.

Si une petite digression m’etait permise, ä propos des nombreuses
sculptures que Fantiquite romaine nous a leguees, je dirais que, selon
moi, c’est bien ä tort que la franc-magonnerie fixe son origine ä Fepoque
de la construction de nos immortelles cathedrales; les doctrines profes-
sees par cette mysterieuse societe placeraient beaucoup mieux sa nais-
sance dans les ateliers des tailleurs de pierres pa'iens.

Schoepflin, dans une note au bas de la page 238 du tome II, et Oberlin,
dans son Museum Schoepflini, page 20, edition de 1770, fontmention d’un

II* Serie. — T. III. — (M.) 5
 
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