Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 3.1864-1865

DOI Heft:
[Mémoires]
DOI Artikel:
Siffer, Jér. Ans.: Notice sur une baignoire romaine à eau chaude at à transpiration, existant à Niederbronn, dans le quartier de la Nouvelle-Avenue
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19861#0270

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
NOTICE

SUR UNE BAIGNOIRE ROMAINE

A EAU CHAUDE ET A TRANSPIRATION

EXISTANT A NIEDERBRONN, DANS LE QUARTIER DE LA NOUVELLE AVENUE.

A part les bas-reliefs qne nous avons fait connaitre dans nos trois der-
nieres commimications, le deblayement de la nouvelle avenue, ä Nieder-
bronn, a fourni d’autres objets portant le cachet de l’epoque romaine, tels
qne tuiles plates etärebords, briques volumineuses, carreaux en terre
cuite, ciments ä bain de mortier, moellons de gres, restes de fondements,
fragments de poterie de diverses couleurs, quelques monnaies.

Tout pres de la raeme place, on a mis ä jour, dans le cours de l’annee
1845, en creusant les fondations de la nouvelle maison d’ecole catholique,
des amas de debris et des restes de substructions, provenant, selon les
Connaisseurs, d’une etuve romaine ä bains chauds. On a rencont.re des tas
de cendres et de charbons, des tubes en argile, des eclats de vases en
terre rouge, un morceau de marbre rougeätre, des parquets carreles,
des restes de conduits en plomb, un tronpon de tuyau en plomb, engage
dans une pierre perforee, enfin un aqueduc, se composant de pierres
taillees, liees entre eiles par un ciment romain aussi dur que le gres.

Reprenons ces donnees et appliquons-les ä l’etuve qui nous occupe. Les
couches de cendres accusent un foyer oü, d’apres toutes les probabilites,
brülait le feu pour chauffer la baignoire. Les tubes en terre cuite trans-
mettaient la cbaleur dans une salle quelconque, oü ils provoquaient la
transpiration. L’aqueduc, ä n’en pouvoir douter, servait. de deversoir ou
alirnentait le laconicum, en fournissant les eaux necessaires. Quant au
plomb, on sait que les Romains en faisaient un grand emploi non-seule-
ment pour les tuyaux destines ä la distribution particuliere des eaux, mais
encore pour les siphons des aqueducs.

11 est regrettable que Ton n’a point leve de plan des interessantes
subslructions que nous signalons. Certes, si la Societe pour la cojiserva-
 
Annotationen