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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 1.1859

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Nr. 1
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Wyatt, Alphonse: Marques et monogrammes de quelques amateurs célèbres, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16986#0045

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MARQUES ET MONOGRAMMES

! > I ; Q U E L Q V E S A M A T E V 11 S l, Él E B R E S

Cette marque imprimée en noir est celle du comte cI'Arundel. C'est à lui
4^ que revient l'honneur d'avoir le premier réuni en Angleterre des collections
de curiosités, c'est lui qui donna le noble goût des arts à Charles Ier, au
prince Henri et à l'élégant Buckingham. Il consacra sa vie et sa fortune à réunir dans
ses résidences de Lambeth et d'Arundel des objets d'art anciens et modernes; il lui
arriva même de proposer des terres en échange d'un tableau dont il n'osait offrir la
valeur en argent. Longtemps lord Arundel employa à la recherche de sculptures en
Grèce et en Italie William Petty, oncle du célèbre mécanicien sir William Petty, le
premier des marquis de Landsdo^yno. Il acheta aussi des peintures et des médailles
rares à Henri Van der Borcht, peintre d'Anvers, dont le fils a gravé d'après des
morceaux de sa collection Pendant son ambassade en Allemagne, il rencontra Hollar
qu'il ramena en Angleterre; il connut Inigo Jones, Nicolas Lanière, Petitot, François
Junius, Oughtred, Harrisson; et une foule d'artistes et d'hommes de lettres, dont les
noms peu connus ne méritent guère d'être cités, étaient chargés par lui d'acquisitions
sur le continent ou de travaux dans sa maison.

Lorsque la révolution éclata en Angleterre, le comte d'Arundel passa dans les Pays-
Bas, emportant avec lui ceux des morceaux favoris de ses collections qui n'avaient
rien à souffrir d'un transport; de là il se rendit, à Padoue, où il mourut en 1646,
laissant toutes ses richesses mobilières à ses deux fils aînés le vicomte de Stafford, plus
tard due de Norfolk, et lord Maltravers.

Les plus beaux lots de ce qui échut à la branche aînée appartenaient à la duchesse
de Norfolk qui, après son divorce, venditpour 300 livres sterling les statues et les marbres
au comte de Pomfret, et la veuve de ce dernier les légua en mourant à l'Université
d'Oxford, où ils sont aujourd'hui. Les camées et les pierres gravées, donnés par la
duchesse de Norfolk à son second mari, sir John Gormayne, furent offerts par Iady
Élisabeth Germayne, sa seconde femme, à lord Charles Spencer, lorsqu'il épousa une
de ses nièces, miss Beauclerc; ce dernier les donna à son frère le duc de Marlborough;

l. L'œuvre de ce graveur, composé de .377 pièces^ figurait à la vente Lorangère, où il fut vendu
22 livres 5 sols.

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