DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Desprez, Louis: Les grands collectionneurs
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.21410#0194
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
« Musée des Souverains », l’un fait pour Charles le Chauve et qui passait pour le Livre
d’heures do Charlemagne, l’autre, la Bible connue sous le nom de Bible de Charles
le Chauve.
Plus loin, c’est Charles III, duc de Lorraine, surnommé le Grand par ses
compatriotes et qui, « selon quelques historiens, aurait été à la Lorraine ce que
Louis XIV fut pour la France. »
Mais à quoi bon les citations? VArmorial du Bibliophile devient dès ce jour le
manuel indispensable de tous ceux qui possèdent des livres. Deux sections le composent:
la première, sous le titre de Maison de France, comprend les rois, les reines et les
princes; la seconde, les bibliophiles ou amateurs divers. Malgré ses nombreuses
recherches, sa conscience et son savoir, M. J. Guigard n’a pas la prétention de don-
ner un travail complet. Tel qu’il est, et nonobstant d’inévitables lacunes qui seront
comblées plus tard, il est appelé à rendre d’incontestables services, et nous devons
savoir gré à son auteur d’avoir établi le premier un répertoire sans précédent e& où
sont représentés les symboles qui figurent sur les ouvrages que l’on voit passer
fréquemment dans les ventes publiques, et dont la reliure est un objet de convoitise
pour le collectionneur.
LOUIS D ESEREZ.
Le Rédacteur-gérant: RENÉ MÉNARD.
P A II! S.
J. C I. A Y K, 1 MFItlMKlIK, 1 , K U IC S A l N T “BENOIT. — |1 100]
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
« Musée des Souverains », l’un fait pour Charles le Chauve et qui passait pour le Livre
d’heures do Charlemagne, l’autre, la Bible connue sous le nom de Bible de Charles
le Chauve.
Plus loin, c’est Charles III, duc de Lorraine, surnommé le Grand par ses
compatriotes et qui, « selon quelques historiens, aurait été à la Lorraine ce que
Louis XIV fut pour la France. »
Mais à quoi bon les citations? VArmorial du Bibliophile devient dès ce jour le
manuel indispensable de tous ceux qui possèdent des livres. Deux sections le composent:
la première, sous le titre de Maison de France, comprend les rois, les reines et les
princes; la seconde, les bibliophiles ou amateurs divers. Malgré ses nombreuses
recherches, sa conscience et son savoir, M. J. Guigard n’a pas la prétention de don-
ner un travail complet. Tel qu’il est, et nonobstant d’inévitables lacunes qui seront
comblées plus tard, il est appelé à rendre d’incontestables services, et nous devons
savoir gré à son auteur d’avoir établi le premier un répertoire sans précédent e& où
sont représentés les symboles qui figurent sur les ouvrages que l’on voit passer
fréquemment dans les ventes publiques, et dont la reliure est un objet de convoitise
pour le collectionneur.
LOUIS D ESEREZ.
Le Rédacteur-gérant: RENÉ MÉNARD.
P A II! S.
J. C I. A Y K, 1 MFItlMKlIK, 1 , K U IC S A l N T “BENOIT. — |1 100]