DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Bonnaffé, Edmond: Études sur le meuble en France au XVIe siècle, 4
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19427#0345
ÉTUDES
SUR
LE MEUBLE EN FRANGE
AU XVIe SIÈCLE.
(quatrième article1.)
LE DRESSOIR.
ressoir ou buffet, meuble servant à
exposer, à dresser les objets précieux
et la vaisselle de table. Le dressoir
est un coffre élevé sur un soubasse-
ment à jour, et s’ouvrant par devant
au moyen de vantaux. Cette forme
de dressoir-buffet, avec l’étage supé-
rieur plein et l’étage inférieur vide,
est la plus commune; cependant un
grand nombre de dressoirs, surtout
à la fin du xvie siècle, présentent la
disposition inverse, plus commode pour le service, c’est-à-dire que
l’étage vide se trouve à la partie supérieure. Quelquefois, les deux
étages sont vides.
Construit pour servir de montre, le dressoir est peu élevé. Sa
tablette supérieure est à la portée de l’œil et de la main ; elle est
surmontée souvent d’un couronnement en retraite avec ou sans gra-
dins 2. Une étiquette de rigueur détermine le nombre de ces gradins :
1. Voy. la Gazette des beaux-arts, t. XXXII, 2° période, p. 139, 218 et 361. Dans ce
même volume, page 364, il faut lire : « Robert Estienne (Dict. latin-francois -1537)
traduit, il est vrai, le mot bahu par area camerata, c’est-à-dire à couvercle
cylindrique; mais Henry Estienne, etc. »
2. Certains inventaires appellent dressoir aussi bien le meuble lui-même que
la tablette servant d’étagère : « Un petit dressouer de boys, à quatre piez, et
dessus le dict dressouer y a une petite planche de sapin qui sert de dressouer. »
(Inv. du château d’Angers, 1471.)
SUR
LE MEUBLE EN FRANGE
AU XVIe SIÈCLE.
(quatrième article1.)
LE DRESSOIR.
ressoir ou buffet, meuble servant à
exposer, à dresser les objets précieux
et la vaisselle de table. Le dressoir
est un coffre élevé sur un soubasse-
ment à jour, et s’ouvrant par devant
au moyen de vantaux. Cette forme
de dressoir-buffet, avec l’étage supé-
rieur plein et l’étage inférieur vide,
est la plus commune; cependant un
grand nombre de dressoirs, surtout
à la fin du xvie siècle, présentent la
disposition inverse, plus commode pour le service, c’est-à-dire que
l’étage vide se trouve à la partie supérieure. Quelquefois, les deux
étages sont vides.
Construit pour servir de montre, le dressoir est peu élevé. Sa
tablette supérieure est à la portée de l’œil et de la main ; elle est
surmontée souvent d’un couronnement en retraite avec ou sans gra-
dins 2. Une étiquette de rigueur détermine le nombre de ces gradins :
1. Voy. la Gazette des beaux-arts, t. XXXII, 2° période, p. 139, 218 et 361. Dans ce
même volume, page 364, il faut lire : « Robert Estienne (Dict. latin-francois -1537)
traduit, il est vrai, le mot bahu par area camerata, c’est-à-dire à couvercle
cylindrique; mais Henry Estienne, etc. »
2. Certains inventaires appellent dressoir aussi bien le meuble lui-même que
la tablette servant d’étagère : « Un petit dressouer de boys, à quatre piez, et
dessus le dict dressouer y a une petite planche de sapin qui sert de dressouer. »
(Inv. du château d’Angers, 1471.)