DOI Heft:
Nr. 2
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BIBLIOGRAPHIE
i
L’Œuvre des peintres verriers français, par Lucien Magne, architecte. —
Montmorency-Écouen-Chantilly. — Paris, Firmin Didot et Cie, 1886, 1 vol. grand
in-folio, illustré de nombreuses reproductions obtenues par les procédés de
photogravure de MM. Boussod et Valadon.
ares sont les livres dont on peut faire l’éloge à son aise,
sans avoir l’air de faire acte de complaisance ou de ca-
maraderie. Nous dirons donc sans ambages que nous
tenons celui de M. Lucien Magne pour un des meilleurs,
des plus nouveaux, des plus intéressants qui aient été écrits
dans ces dernières années. M. Magne est aujourd’hui, as-
surément, l’homme de France qui connaît le mieux les
œuvres de nos maîtres verriers; tous ceux qui s’intéres-
sent à l’histoire des arts de notre pays se réjouiront de le voir poursuivre et déve-
lopper en un vaste et magnifique ouvrage ses belles études sur le vitrail, dont ici
même et dans une conférence faite à l’Union des arts décoratifs, il avait tracé le
canevas en une rapide esquisse L
Le premier volume que vient de publier M. Magne est consacré il l’examen
historique et critique des verrières du xvi3 siècle qui décorent les monuments
élevés par les Montmorency. Ces verrières sont les plus parfaites qu’aient produites
cette époque et les dernières manifestations véritablement artistiques d’une forme
de décoration qui, depuis quatre siècles, était une des gloires les plus indiscutables
de notre pays. « Comme le dit excellement M. Magne, l’œuvre des peintres
verriers, depuis le xne jusqu’au xvie siècle, constitue le monument le plus complet,
mais aussi le moins connu, de l’histoire de l’art français. La peinture du moyen
âge est tout entière dans ces décorations translucides qui perpétuaient les tradi-
tions et les exemples destinés à. l’éducation morale et religieuse du peuple. Sans
les verrières de nos églises, nous ne pourrions reconstituer cet art national dont
'!• Voy. Gazette des beaux-arts, 2” période, t. XXXI et XXXII.
i
L’Œuvre des peintres verriers français, par Lucien Magne, architecte. —
Montmorency-Écouen-Chantilly. — Paris, Firmin Didot et Cie, 1886, 1 vol. grand
in-folio, illustré de nombreuses reproductions obtenues par les procédés de
photogravure de MM. Boussod et Valadon.
ares sont les livres dont on peut faire l’éloge à son aise,
sans avoir l’air de faire acte de complaisance ou de ca-
maraderie. Nous dirons donc sans ambages que nous
tenons celui de M. Lucien Magne pour un des meilleurs,
des plus nouveaux, des plus intéressants qui aient été écrits
dans ces dernières années. M. Magne est aujourd’hui, as-
surément, l’homme de France qui connaît le mieux les
œuvres de nos maîtres verriers; tous ceux qui s’intéres-
sent à l’histoire des arts de notre pays se réjouiront de le voir poursuivre et déve-
lopper en un vaste et magnifique ouvrage ses belles études sur le vitrail, dont ici
même et dans une conférence faite à l’Union des arts décoratifs, il avait tracé le
canevas en une rapide esquisse L
Le premier volume que vient de publier M. Magne est consacré il l’examen
historique et critique des verrières du xvi3 siècle qui décorent les monuments
élevés par les Montmorency. Ces verrières sont les plus parfaites qu’aient produites
cette époque et les dernières manifestations véritablement artistiques d’une forme
de décoration qui, depuis quatre siècles, était une des gloires les plus indiscutables
de notre pays. « Comme le dit excellement M. Magne, l’œuvre des peintres
verriers, depuis le xne jusqu’au xvie siècle, constitue le monument le plus complet,
mais aussi le moins connu, de l’histoire de l’art français. La peinture du moyen
âge est tout entière dans ces décorations translucides qui perpétuaient les tradi-
tions et les exemples destinés à. l’éducation morale et religieuse du peuple. Sans
les verrières de nos églises, nous ne pourrions reconstituer cet art national dont
'!• Voy. Gazette des beaux-arts, 2” période, t. XXXI et XXXII.