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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér. 33.1886

DOI issue:
Nr. 5
DOI article:
Geymüller, Heinrich von: Les derniers travaux sur Léonard de Vinci, 1
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.19427#0411

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374

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

distance) — théorie des couleurs, — perspective des couleurs et
perspective aérienne, — proportions et mouvements du corps humain,
— botanique pour peintres et éléments de la peinture de paysage, —
exercice de la peinture, —- enfin, études et esquisses pour peintures
et décorations.

Dans le second volume : Notes sur la sculpture et l’architecture
(études et projets, écrits), — l’anatomie, la zoologie et la physio-
logie, — l’astronomie, — la géographie physique, — les notes
topographiques, — la guerre navale, les applications mécaniques,
— la musique, — les maximes philosophiques et morales, — les
polémiques et spéculations, — les écrits humoristiques, — les lettres,
souvenirs personnels, les notes datées, — les notes relatives à
divers sujets.

M. Richter a fait précéder chacune de ces subdivisions de son
ouvrage d’une courte introduction destinée à mettre le lecteur au
courant du sujet traité et à indiquer dans quelle mesure les textes
publiés sont complets. Pour rester dans l’esprit de cette variété de
sujets, la Gazette des beaux-arts, dans le choix des figures qu’elle a
fait reproduire, pour accompagner notre compte rendu, a cherché
quelques-uns des côtés les moins connus parmi les études du maître.

Quelques détails sur la disposition du travail de M. Richter ne
seront pas inutiles.

Le texte est à deux colonnes, à droite l’italien, à gauche la
traduction anglaise. Chaque passage different de Léonard a reçu un
numéro d’ordre, chose que nous ne saurions trop recommander
d’imiter à cause de la facilité qui en résulte pour comparer les
textes. La succession des numéros d’ordre indique le rapport logique
qui existe entre les passages tirés des cinquante-cinq manuscrits de
Léonard. Le texte italien est un texte révisé dans des limites sages que
nous approuvons sans réserve, car c’est là une révision que Léonard
aurait faite lui-même en publiant ses écrits. M. Richter s’est borné à
rétablir la séparation des mots, à supprimer certaines lettres doubles,
uniquement à cause de la fusion de plusieurs mots en un seul, et a
remplacé le j par Yi après les lettres m, n ou u, où il figurait uniquement,
afin que l’on ne lût pas ni ou ui pour ni, ou mi pour nu. Enfin la
ponctuation est rétablie. Tout ce qui concerne ces matières et les
abréviations usitées par Léonard se trouve expliqué sous le titre
Claris Sigillorum.

Les numéros d’ordre des passages, les indications des manuscrits
d’où ils sont tirés, les numéros marquant les lignes du texte original,
 
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