DESCRIPTION DE PARIS, ILLUSTRÉE PAR S^AUBIN
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mains d’Augustin, chez qui Gabriel avait été transporté pour
mourir (9 février 1780), et qui recueillit une partie de ses dessins1,
ou du moins ils en sortirent bientôt. L’on trouve en effet, au verso
d’une gravure, la signature d’un certain « Nicolas Savard à Mon-
treuil 1789 » qui indique évidemment un possesseur temporaire, en
attendant qu’une « Mlle de Pins », ou « do Puis », vint à son tour
revendiquer la propriété de l’ouvrage. Plus près de nous, des
cachets h l’encre violette attestent qu’il appartint aussi à « M. Tri-
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PRÉSENTATION A LA F R A N C E ( ? ) ü’UN PROJET DE FAÇADE DE MONUMENT
DESSIN PAR GABRIEL DE SAINT-AUBIN
boulet, architecte ». Il est à souhaiter que la bibliothèquo de
M. Jacques Doucet, dans laquelle il figure aujourd’hui, à côté
d’autres ouvrages illustrés de croquis par Gabriel de Saint-Aubin,
lui soit un abri durable; il y trouvera, en tout cas, le respect et
l’admiration qui semblent lui avoir manqué- à certains jours de son
histoire2.
PHILIPPE DESCOUX
1. A la vente d’Augustin de Saint-Aubin, en 1808, un lot, comprenant
143 dessins, un grand recueil, 13 petits portefeuilles et 14 catalogues illustrés
par G. de Saint-Aubin, fut adjugé pour 87 francs 10 sous (Les Concourt, op. cit.).
2. Cet ouvrage a fait l’objet d’une communication de M. Emile Dacier à la
Société de l’Histoire de l’Art français, dans sa séance du 10 janvier dernier.
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mains d’Augustin, chez qui Gabriel avait été transporté pour
mourir (9 février 1780), et qui recueillit une partie de ses dessins1,
ou du moins ils en sortirent bientôt. L’on trouve en effet, au verso
d’une gravure, la signature d’un certain « Nicolas Savard à Mon-
treuil 1789 » qui indique évidemment un possesseur temporaire, en
attendant qu’une « Mlle de Pins », ou « do Puis », vint à son tour
revendiquer la propriété de l’ouvrage. Plus près de nous, des
cachets h l’encre violette attestent qu’il appartint aussi à « M. Tri-
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PRÉSENTATION A LA F R A N C E ( ? ) ü’UN PROJET DE FAÇADE DE MONUMENT
DESSIN PAR GABRIEL DE SAINT-AUBIN
boulet, architecte ». Il est à souhaiter que la bibliothèquo de
M. Jacques Doucet, dans laquelle il figure aujourd’hui, à côté
d’autres ouvrages illustrés de croquis par Gabriel de Saint-Aubin,
lui soit un abri durable; il y trouvera, en tout cas, le respect et
l’admiration qui semblent lui avoir manqué- à certains jours de son
histoire2.
PHILIPPE DESCOUX
1. A la vente d’Augustin de Saint-Aubin, en 1808, un lot, comprenant
143 dessins, un grand recueil, 13 petits portefeuilles et 14 catalogues illustrés
par G. de Saint-Aubin, fut adjugé pour 87 francs 10 sous (Les Concourt, op. cit.).
2. Cet ouvrage a fait l’objet d’une communication de M. Emile Dacier à la
Société de l’Histoire de l’Art français, dans sa séance du 10 janvier dernier.