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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
pliant. Perrault en parle, dans ses Mémoires, avec bien des réserves;
mais si le Bernin était porté naturellement à ne point trouver bien
ce qui se faisait en France, les Français, et Perrault plus que nul
autre, avaient la tendance de ne pas rendre justice à ce qu’exécu-
tait le sculpteur italien. La différence du sentiment artistique des
deux nations se manifestait ainsi, et se réduisait bientôt à la compé-
tition de deux individualités dont les conceptions différentes allaient
presque synthétiser le génie architectural de deux peuples et mettre
aux prises deux amours-propres nationaux à l’occasion de l’achève-
ment d’un palais destiné à fournir au monde une idée avantageuse
de la majesté du roi de France.
PAUL BONNEFOX
(La suite ‘prochainement.)
LOUIS XIV RECEVANT L’ACADÉMIE FRANÇAISE
CUL-DE-LAMPE DESSINÉ PAR SÉB. LE CLERC
(Musée Condé, Chantilly.)
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
pliant. Perrault en parle, dans ses Mémoires, avec bien des réserves;
mais si le Bernin était porté naturellement à ne point trouver bien
ce qui se faisait en France, les Français, et Perrault plus que nul
autre, avaient la tendance de ne pas rendre justice à ce qu’exécu-
tait le sculpteur italien. La différence du sentiment artistique des
deux nations se manifestait ainsi, et se réduisait bientôt à la compé-
tition de deux individualités dont les conceptions différentes allaient
presque synthétiser le génie architectural de deux peuples et mettre
aux prises deux amours-propres nationaux à l’occasion de l’achève-
ment d’un palais destiné à fournir au monde une idée avantageuse
de la majesté du roi de France.
PAUL BONNEFOX
(La suite ‘prochainement.)
LOUIS XIV RECEVANT L’ACADÉMIE FRANÇAISE
CUL-DE-LAMPE DESSINÉ PAR SÉB. LE CLERC
(Musée Condé, Chantilly.)